Semaine européenne du développement durable : en France comme dans le monde, choisissons une prospérité partagée !
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Zéro carbone, zéro pauvreté, zéro chômage ! La semaine européenne du développement durable est une nouvelle occasion de rappeler que, partout dans le monde, les inégalités environnementales créent ou renforcent des inégalités sociales. Nous avons un besoin urgent de changer de modèle économique.

Réalité flagrante dans le 20e, puisque le quartier le plus pauvre de notre arrondissement est également le plus pollué d’Europe. 

Le développement durable, c’est cette politique de transition écologique et solidaire qui ne fait pas de l’écologie que pour les bobos, mais cherche à concilier une démarche respectueuse de la planète et de la dignité de toutes et tous.

En septembre 2015, quelques semaines avant la COP21 pour le climat, l’ONU adoptait 17 objectifs pour transformer notre monde, des objectifs tenant compte de l’état de notre planète et visant à créer un monde plus égalitaire. Ce dont nous avons profondément besoin.

D’abord car l’état de notre planète ne cesse de se dégrader, amplifiant les crises et inégalités au niveau mondial. La disparition des ressources crée tensions et violences. Elle est parfois même responsable de guerres. L’environnement est ainsi une préoccupation pour la paix, un enjeu pour le co-développement : nous n’avons qu’une seule planète, sur laquelle nous devons vivre ensemble en partageant de manière équitable nos ressources.

Ensuite car nous ne pouvons plus accepter que, dans un monde qui produit autant de richesses, des populations continuent de mourir de faim ou de ne pas avoir accès aux soins. Dans le monde, selon Oxfam, huit hommes possèdent autant de richesses que la moitié la plus pauvre de la population. En France, 21 milliardaires possèdent autant que les 40% des plus pauvres.

Ainsi que nous y invitait Joseph Stilglitz en janvier dernier, il est grand temps de sortir du modèle économique capitaliste pour avancer vers une économie écologiste et solidaire. Une économie qui ne serait plus jugée que sur la base des indicateurs de produit intérieur brut (PIB), mais d’indicateurs du bien-vivre et du bonheur. La loi de l’écologiste Eva Sas a ouvert une porte pour que la France s’engage dans cette voie.

En juin prochain, élisez des député-es écologistes pour que le développement durable s’inscrive réellement dans les politiques publiques !