Yann Mongaburu

Il est de celles et ceux qui n’ont toujours connu que « la crise », une crise qui dure depuis 40 ans parce que les hommes en place cherchent à « gérer » au mieux le « système » mais ne savent pas imaginer le changement. Convaincu que les solutions existent, il aura l’énergie pour résister aux lobbies, éviter les compromissions, rester fidèle aux valeurs et réveiller l’Assemblée.

Engagé dans le milieu de l’éducation populaire, des MJC à ATTAC en passant par Ras’l'front, j’ai ensuite été syndicaliste. Comme lycéen d’abord, en participant à la consultation des lycéens de 1998 avec Philippe Meirieu (déjà !), en organisant la contestation des réformes Allègre et du fameux « dégraissage du mammouth », en m’opposant radicalement aux élus du Front National qui représentaient les pouvoirs publics dans les lycées de la ville, Narbonne, où je vivais alors.

Comme étudiant à Grenoble ensuite, en participant à la fondation du premier syndicat écologiste, Fac Verte, réunissant étudiants et enseignants. Élu au CROUS de Grenoble, j’ai impulsé des changements écologistes dans le logement, la restauration collective, les aides sociales. J’ai dû y combattre aussi les dérives mercantiles et les silences complices de certains élus de gauche.
A la suite de mes études de sociologie, je suis devenu collaborateur des élus écologistes de Grenoble. J’ai vu combien, à condition de courage politique, les marges de manÅ“uvre existent pour changer le cours des choses et notre quotidien. J’y ai aussi mesuré concrètement le poids des conservatismes de droite comme de gauche dans lesquels s’enferment de nombreux professionnels de la politique. Je sais combien les politiques des gouvernements de droite ont empêché les transformations initiées par les collectivités et étouffé les expérimentations des associations locales.

Depuis 2009, j’Å“uvre localement et nationalement pour le rassemblement des écologistes des environnementalistes aux altermondialistes, des associatifs aux militants politiques. Je veux approfondir ce rassemblement et réunir tous ceux qui sont près à quitter les recettes productivistes du XXème siècle pour engager la transformation écologique et sociale de nos modes de vie, de production et de consommation.

Crise de la dette et de la spéculation, croissance du chômage et des inégalités, dérèglement climatique et 6ème crise d’extinction des espèces… Les politiques du passé ont démontré leur inefficacité, la situation appelle des réponses nouvelles. La Vème République a verrouillé les pouvoirs et contre-pouvoirs, organisé les oligarchies. Il faut des députés tenaces pour réussir le passage à une VIème République qui redonne le pouvoir aux citoyens, interdit le cumul des mandats, assure la parité et la diversité de nos assemblées.
Candidat à la législative de la 3ème circonscription de l’Isère, je crois que la démocratie ne se négocie pas. Cette circonscription de Grenoble, Fontaine, Sassenage, Noyarey et Veurey-Voroize -une vraie « petite France »- mérite un député actif à l’Assemblée, un députée à plein temps, un député qui aura l’énergie pour résister aux lobbies, éviter les compromissions, rester fidèle aux valeurs qui nous rassemblent et réveiller l’Assemblée. Je m’y engage.

Parce que les chômeurs ne peuvent pas attendre un mythique retour de la croissance, j’agirai à l’Assemblée pour libérer des centaines de milliers d’emplois dans la relocalisation de l’économie, les services à la personne, la conversion écologique de l’économie. Sous-traitants de l’automobile, ouvriers du bâtiment et de la construction, chercheurs du nucléaire ou employés des nanotechnologies, vos compétences, vos savoir-faire seront essentiels à la transition, si nous anticipons, avec vous, les objectifs et les modalités de la conversion.
Nous ferons de la tarification progressive de l’énergie et de la révolution fiscale des réponses immédiates aux fins de mois difficiles. Nous ferons de la rénovation des logements un choix essentiel pour réduire à moyen terme les dépenses de chacun et entamer la transition énergétique grâce à la décroissance des gaspillages.
Dans les quartiers, nous devrons répondre aux sentiments légitimes de discriminations et d’abandon. Pour mettre fin aux contrôles au faciès, nous proposerons la création d’un récépissé du contrôle d’identité. Nous démontrerons combien le développement de la vidéosurveillance a asséché le financement des éducateurs de rue et diminué la présence humaine. Nous ferons de la culture et de l’éducation une priorité au moment où l’État impose aux professeurs de faire plus avec moins de moyens et où, ici, la gauche classique a mis en danger le lycée Mounier et les collèges de quartiers.

Il ne s’agit plus aujourd’hui d’alerter. Notre modèle de développement qui organise la croissance des inégalités et le gaspillage des ressources a échoué. Les alternatives, les solutions pour engager la transition vers une société plus juste, plus responsable, plus solidaire, plus sobre existent.

Je compte sur vous tous pour convaincre que le 10 juin un autre choix que les candidats classiques est possible ! Pour convaincre que le vert sera la couleur qui donnera un cap au changement !
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Sylvie Berthier

Fontainoise, mère de deux enfants, elle est militante associative et syndicaliste, engagée depuis son adolescence. Étudiante, elle a participé au mouvement contre le CIP en 1993 et aux grèves de 1995. Féministe, elle est administratrice du Planning Familial ; avec RESF, elle mène des combats pour soutenir des familles de sans papiers.

C’est avec la naissance d’Europe Ecologie qu’elle décide de s’engager en politique pour construire une alternative à la droite en défendant des valeurs et des propositions sociales, économiques, environnementales novatrices.