Communiqué d’Edith Cresson, Guy Monjalon, Michel Guérin et Cyril Cibert

Le 6 mai, les Français ont élu François Hollande Président de la République. Il faut maintenant donner au nouveau Chef de l’Etat une majorité à l’Assemblée Nationale, de façon à lui donner les moyens de mettre en œuvre son programme de redressement de la France dans la justice. Cela passe par la victoire de la gauche aux élections législatives, en particulier là où François Hollande l’a emporté sur le candidat sortant.
C’est le cas de la 4° circonscription de la Vienne. Ce territoire a été maltraité par la droite pendant une décennie. Les services publics ont été démantelés, l’école de gendarmerie a fermé, des centaines d’emplois industriels ont été détruits. Le député sortant a laissé faire, voire encouragé cette politique détestable. Il s’est montré incapable de sauver les emplois. Il se prévaut d’avoir saupoudré des millions de subventions dont on n’a guère vu l’efficacité, et que fera-t-il demain s’il n’est plus du bon côté  après les élections législatives ?
C’est pourquoi il importe que le territoire du Nord Vienne s’intègre pleinement dans la nouvelle dynamique issue de l’élection présidentielle. Mais le haut niveau du score du Front National au premier tour de l’élection présidentielle, et la multiplicité des candidatures à gauche, font craindre que la gauche soit éliminée au soir du premier tour.
Dans ce contexte pour le moins confus aux yeux des électeurs de gauche, nous voulons donner un signal clair pour qualifier la gauche au premier tour et lui permettre de l’emporter au second tour. Nous appelons les électeurs à ne pas disperser leurs voix et à se rassembler autour de la candidate d’union qui représente l’ensemble des composantes de la majorité présidentielle, Véronique Massonneau.
Edith Cresson, ancienne Premier Ministre
Guy Monjalon, conseiller général, maire des Ormes
Michel Guérin, conseiller général
Cyril Cibert, conseiller régional