Urgence logement !

Urgence Logement !

Urgence sociale ! Urgence écologique !

C’est l’alerte que nous lançons aujourd’hui, face à la crise financière, énergétique, alimentaire, économique et sociale qui continue depuis 2008.

Ici comme ailleurs, nos aspirations sont simples et légitimes : un toit,
un emploi décent, une nourriture saine, un environnement respectueux de notre santé, des droits pour toutes et tous.

Nos propositions : aujourd’hui, le logement

Un logement, c’est un droit !

Dans nos villes, les demandes de logements explosent. 

Une famille sur 7 cherche un logement ! Une demande sur 400 est satisfaite, et cela même si plus d’une famille sur 4 est en logement social.

Quant au logement privé, qui concerne un gros tiers des familles, l’habitat indigne, entre marchands de sommeil et co-propriétés dégradées, concerne, plus de 10% du parc social, plus de 25% du parc privé qui est classé en Parc Privé Potentiellement Indigne (PPPI).

FACE A L’URGENCE

Nous revendiquons l’accueil inconditionnel dans les structures d’hébergement, en maintenant les capacités d’accueil

tout au long de l’année.

Nous ne laisserons personne à la rue.

Nous interdirons les expulsions sans relogement.

Nous logerons les personnes prioritaires au DALO, plus d’une centaine sur notre territoire, par la construction de logements très sociaux et la captation de logements dans le parc privé.

Nous éradiquerons l’habitat indigne et mobiliserons le parc vacant en faisant adopter à l’échelle communale un plan d’éradication de l’habitat indigne et en renforçant les crédits de l’ANAH.

Nous appliquerons systématiquement la loi de réquisition.

Nous supprimerons les congés pour vente.

FACE A LA PENURIE DE LOGEMENTS,
CONSTRUISONS PLUS ET MIEUX !

Le niveau de revenus des familles ne leur permet parfois même pas d’être accueillis dans les logements sociaux existants – il y a un manque de logements très sociaux, dits PLAI, que les communes ne privilégient pas toujours car plus difficile à « rentabiliser » par les promoteurs même sociaux, vu l’explosion du prix des terrains fonciers.

L’habitat est devenu un facteur majeur de précarisation du fait de la hausse incontrôlée des prix, mais aussi du renchérissement du coût de l’énergie.

Je proposerai une loi d’urgence sur le logement 

Elle comprendra une réforme de la loi SRU, en passant l’obligation de construction à 30 % de logements sociaux en Île-de-France, 25% au niveau national, et et en augmentant les sanctions financières pour les communes récalcitrantes.

Pour garantir un meilleur accueil au parc social, Action Logement devra être réformée : création d’une collecte universelle dans les entreprises, en évitant la concurrence des collecteurs, en transférant les contingents de réservation aux commissions d’attribution territoriales.

Cette loi permettra aussi de mieux évaluer l’utilisation des fonds du 1 % logement. Les crédits en faveur du développement de l’offre de logements devront être orientés vers les logements les plus sociaux.

A la place du dispositif Scellier, nous créerons un investissement locatif solidaire aidé fiscalement, en échange de contreparties (loyers modérés, construction écologique).

Il faut aussi faire baisser les prix du parc privé !

Nous décréterons immédiatement un moratoire de trois ans sur les loyers : créer un “miroir des loyers” pour constituer un référentiel des loyers pratiqués ; maîtriser les loyers en les encadrant à la relocation, en alignant les premiers loyers au niveau du quartier et en plafonnant les prix au m2.

Nos engagements pour la 9e circonscription sur la mandature

  • 1000 logements par an, dont 320 logements sociaux

    La priorité aux logements les plus sociaux avec la construction d’au moins 60 PLAI familiaux et en limitant les agréments PLS à 10 %.

    Leur financement sera garanti par le livret A, des financements publics et d’Action Logement.

  • Les deux tiers des jeunes n’ont jamais eu de logement à leur nom !

    Nous avons besoin de logements “spécifiques” : 25 logements sociaux neufs par an pour lesjeunes.

  • Mais aussi aide à la mobilité résidentielle des personnes âgées

  • Installer des aires d’accueil des gens du voyage et des populations spécifiques manquantes sur notre territoire – les camps de Roms et leur « résorption » cyclique sont une honte que nous dénonçons régulièrement. La rénovation des foyers de travailleurs migrants et la démocratisation de leur gestion est aussi nécessaire.

    Nous soutiendrons aussi l’habitat participatif, notamment les coopératives d’habitants.

    Nous voulons aussi associer les habitants à l’élaboration des documents d’urbanisme mais aussi de toutes les opérations de transformation des quartiers (opérations ANRU, grosses réhabilitations, écoquartiers).