Réaction de Philippe Meirieu au jugement sur l’usage des logos du PS par son concurrent

Aujourd’hui, le juge ne donne pas raison au candidat du Parti Radical de Gauche, il se déclare incompétent. Ce jugement constate et regrette un vide juridique en amont des élections. La “commission de propagande” ne peut juger des documents officiels que sur les critères formels du droit électoral et le Conseil constitutionnel ne peut statuer qu’a posteriori. Cette situation de “carence de notre droit électoral, soulignée à plusieurs reprises par le Conseil constitutionnel et la Cour de cassation (…) ne peut être comblée que par le législateur”.

C’est le Parti socialiste qui a fait le référé estimant que l’usurpation de ses slogans et logos était de nature à compromettre la sincérité du scrutin. Or, le jugement reconnaît bien que mon concurrent a utilisé ces slogans et ces logos alors qu’il n’avait pas le droit de le faire. Il a pris là une responsabilité importante car son attitude peut conduire à une annulation du scrutin.

Par ailleurs, mon concurrent a violemment attaqué le Parti socialiste lors de l’audience allant jusqu’à mettre en question “la qualité de la première secrétaire pour agir en justice”. Il a été débouté par le juge sur ce point. Je m’en félicite et j’invite tous les militants socialistes à en tirer leurs propres conclusions sur l’attitude de mon concurrent à l’égard d’un parti dont il entend par ailleurs utiliser les emblèmes à son gré.

La démocratie mérite mieux que le trouble jeté dans cette élection par l’un de mes concurrents du premier tour. Elle mérite la clarté et le débat de fond sur des projets. A cet égard, je fais au confiance aux électeurs de la première circonscription : je sais qu’il sauront y voir clair et ne pas se tromper d’élection.

Il reste désormais moins d’une semaine de campagne jusqu’au premier tour. Je suis convaincu que la dynamique qui m’accompagne me placera en position de battre le député sortant UMP le 17 juin. Je ne cesserai de porter mon projet d’un avenir solidaire et de la nécessité de donner une majorité au changement !