L’hippomobilité, un pari sur l’avenir

Le cheval reprend ses lettres de noblesse. En effet, discrètement mais sûrement et sortant de toutes caricatures passéistes, la traction animale devient une réponse aux enjeux de notre société moderne. Il faut savoir tirer les enseignements des pratiques d’hier pour les adapter aux besoins d’aujourd’hui. C’est ce que font les opérateurs de la filière hippomobile qui expérimentent, en mobilisant le secteur de l’innovation, des équipements, des outils et des matériels adaptés à la traction animale. Ils seront utiles aussi bien à l’agriculture, au maraîchage, à la vigne, qu’au débardage, mais également aux besoins des collectivités, tels que le transport des personnes et des marchandises, l’entretien des espaces verts et de la voierie ou encore le ramassage des déchets.

Plus de 200 collectivités territoriales ont fait le choix d’utiliser la traction hippomobile pour gérer des activités dans la ville. Actuellement, de nombreuses collectivités réfléchissent et analysent les conditions pour s’engager à leur tour dans l’aventure du « cheval dans la ville », pourquoi pas Flers ? Dans cette perspective, le cheval redevient un enjeu majeur de développement économique, d’activités, d’emploi pour notre circonscription.

 

Des emplois industriels

Aujourd’hui l’industrie automobile et du machinisme agricole s’intéressent de très près au cheval de travail

•        Recherche développement pour concevoir les outils, les équipements

•        Fabrication, construction et commercialisation

 

Des emplois dans la filière équine

Des emplois à développer et à consolider

•        Eleveur, dresseur dans les métiers de l’attelage

•        Meneur professionnel pour conduire les chevaux et assurer les activités en toute sécurité

 

Un débouché pour les éleveurs et pour nos races

Ce type d’activités correspond aux capacités de nos chevaux de trait, qu’il s’agisse du Percheron ou du Cob Normand. Nous disposons dans notre département d’un patrimoine extraordinaire, d’un savoir-faire mondialement reconnu. Pour le préserver, nous devons trouver des débouchés. Le cheval territorial en est un, à portée de main.

 

Un enjeu de développement durable

A la campagne, comme à la ville, le cheval est un vecteur de communication et de lien social et en plus, il nous aide à être plus responsables sur le plan écologique.

•        Développer l’intermodalité des transports individuels et collectifs

•        Réduire la production de gaz à effet de serre en transférant certaines activités de la traction motrice à la traction animale.

•        Réduire notre dépendance à l’énergie fossile et économiser les ressources.

 

Les impacts positifs :

•  Restriction du trafic automobile et poids lourds.

•  Limitation de la pollution de l’air et de l’eau.

•  Réduction du bruit, de la congestion des centres-villes.

•  Baisse des consommations de produits pétroliers et des émissions de gaz à effet de serre qui en résultent.

•  Bonus pour la santé, la convivialité et la qualité de vie.

•  Création d’emplois de services non délocalisables et économies avec le système de partage d’autos et de vélos.

 

La traction hippomobile a d’innombrables avantages, évoqués précédemment. On lui confère un gros capital de sympathie et l’opportunité d’établir, enfin, la « paix des transports » grâce à un usage efficace de la cavalerie.

 

Nous souhaiterions qu’il y ait pour l’avenir une hiérarchisation des projets d’infrastructures à réaliser en priorité selon leur « valeur ajoutée sociale et environnementale ».

 

A la campagne, comme à la ville, le cheval est un vecteur de communication. Nous souhaitons donc l’utiliser pour sensibiliser le grand public aux différentes manières plus douces de se déplacer, repenser nos manières de se déplacer.

 

Omar AYAD