À quelques jours du second tour de l’élection présidentielle, les écologistes et les autres forces de gauche de notre pays ont une très grande responsabilité

À quelques jours du second tour de l’élection présidentielle, les écologistes et les autres forces de gauche de notre pays ont une très grande responsabilité : ensemble, en nous rassemblant derrière la candidature de François Hollande, nous pouvons mettre un terme à cinq années de sarkozysme qui ont durablement abîmé notre pays.

Chaque voix comptera le 6 mai prochain : c’est pourquoi j’appelle tous les électeurs de notre circonscription à se mobiliser dans ces derniers jours, pour porter la candidature de François Hollande jusqu’à la victoire !

Cette alternance que nous voulons tous ne doit pas uniquement permettre de refermer une parenthèse et de changer de président. L’élection de François Hollande ne sera qu’un premier pas : le rassemblement des écologistes et de toute la gauche, doit ouvrir la voie à une autre politique, qui placera la justice sociale, le vivre mieux, la démocratie et l’écologie au cœur du prochain quinquennat.

Car le débat l’a clairement démontré hier soir, la question écologique a totalement disparu, non seulement du Grenelle de l’Environnement, mais du débat public dans cette campagne : autant Ségolène Royal a fait une large place aux questions écologiques dans sa campagne de 2007 et dans la région qu’elle dirige, autant François Hollande semble intellectuellement leur être étranger, ayant uniquement les bons réflexes de la gauche classiquement keynésienne. C’est une véritable régression, notamment sur l’obstination à ne pas se sentir engagé par le contrat signé entre EELV et la secrétaire nationale du Parti Socialiste, Martine Aubry.

Nous ne pouvons encore passer un quinquennat dans l’hégémonie culturelle du productivisme, sans pouvoir refonder démocratiquement et économiquement l’Europe en mettant au pas la finance. Nous avons un véritable devoir de faire basculer les consciences, pour ne pas augmenter le retard démocratique, économique et écologique que nous avons par rapport à de nombreux pays européens.

Aussi, lors des élections législatives de juin, nous devrons choisir une alternance réelle. Nous devrons montrer qu’il est possible de penser autrement, de décider autrement, de gouverner autrement, en replaçant les citoyens et l’écologie politique au cœur des enjeux, afin d’apporter enfin des solutions concrètes et durables aux Françaises et aux Français.

Nicole ESCHMANN, candidate Europe-Ecologie-les Verts aux Législatives dans le Mâconnais-clunisois.