Comment créer 3000 emplois en 5 ans dans le Charolais-Brionnais,

isolationComment créer 3000 emplois en 5 ans dans le Charolais-Brionnais, au service du pouvoir d’achat et de la protection de l’environnement.

Notre territoire, doté d’un patrimoine naturel et culturel d’exception, n’a pas vocation à devenir uniquement un musée à ciel ouvert. A travers ma candidature, je souhaite porter une vision ouverte et ambitieuse de notre avenir, au service de l’emploi  et du dynamisme économique : ainsi, je propose de créer en moins de 5 ans 3000 emplois non délocalisables en plein cœur du Charolais-Brionnais.

 

En effet, la balance commerciale énergétique de la France est largement ponctionnée par les importations de pétrole, une source d’énergie qui de plus grève lourdement le porte-monnaie de nos concitoyens. Il est impératif d arrêter cette hémorragie qui diminue notre pouvoir d’achat et nos capitaux. La précarité énergétique touche de plus en plus d’habitants, et elle risque de s’accroitre fortement dans les années futures avec l’augmentation incessante du prix des matières premières.

 

Pour répondre au défi énergétique, la future majorité de gauche au sein de laquelle je m’engage propose donc de créer 300 000 emplois en 3 ans dans le domaine de l’isolation des bâtiments. Cette politique de simple bon sens permettra une diminution progressive de la facture énergétique de l’ensemble des foyers français. Le financement de cette mesure est d’ores et déjà assuré via le FRR (fond de réserve des retraites) qui est aujourd’hui joué sur les marchés financiers à risque, en dépit de sa vocation première. Une réorientation de ce fond vers l’économie réelle permettrait, via des prêts de la BCE, de financer cette mesure et donc d’agir immédiatement en faveur du nécessaire développement des énergies renouvelables locales (solaire, biomasse, géothermie).

 

En l’occurrence, si l’enjeu de la création d’emploi est central, il s’agit également de réfléchir à la répartition des richesses. La part des salaires par rapport au capital est passée de 67% en 1982 à 57% en 2012. Ce constat est alarmant, la part du travail est trop faible. L’argent du capital pour l’heure stérilisé au service des marchés et des spéculateurs, serait ainsi redistribué au sein de notre économie locale, contribuant à la prospérité collective.

 

La mesure que je défends et que j’entends déployer à l’échelle de notre territoire répond donc à un triple impératif : agir en faveur de l’emploi, de la justice sociale et de l’environnement. Il ne manque qu’une volonté politique pour la porter : je m’engage à être le porteur de cette volonté à l’Assemblée Nationale si les Charolais-Brionnais me confient leur vote les 10 et 17 juin prochain.