Des marchés dynamiques à Orléans

Invité par le président de l’association des marchés d’Orléans, j’ai pu constater le dynamisme de nos marchés et l’intérêt renouvelé des orléanais pour ces lieux conviviaux. Catherine Carré, productrice bio à St Hilaire St Mesmin a fait un compte-rendu de l’année écoulée. Les orléanais privilégient toujours plus la production locale car ils tiennent à savoir d’où viennent les produits qu’ils achètent. La recherche de la fraîcheur et des prix sont également des motivations importantes pour des clients qui sont pour une grande part âgés de 30 à 60 ans. Un renouvellement de clientèle qui satisfait les producteurs et détaillants.

Un seul souci à prévoir pour les commerçants non sédentaires: seuls 10 d’entre eux ont trouvé un repreneur alors que 24 ont  plus de60 ans et aimeraient passer le main dans les prochaines années.

Charles-Eric Lemaignen nous a présenté le projet de nouveau marché du Quai du roi. Deux réunions de travail ont permis de concilier les demandes de l’association et la volonté de la mairie. J’ai posé quelques questions et demandé en particulier que la place aux vélos soit maintenue voire amplifiée. Les cyclistes sont de plus en plus nombreux à se rendre sur ce marché et il manquait des anneaux de sécurité dans le projet côté Pont de Vierzon. Un bus électrique desservira les quais du pont de l’Europe au Cabinet vert toutes les 20 minutes et apportera un nouveau service qui devrait être apprécié.

Un seul point me pose question: le marché optionnel pour la plantation d’un second rang d’arbres le long du Quai du roi au prétexte que le coût serait élevé (!), que les arbres occuperaient des places de parking et qu’ils seraient trop près des habitations. Un arbre tous les 14 mètres ne me semble pas insurmontable et cet espace très minéral mériterait une végétalisation bienvenue. Il me semblait que la ville voulait donner une place à l’arbre en ville, c’est en tout cas ce que dit la charte lancée en grandes pompes l’an dernier…

Cette Assemblée Générale était instructive et l’accueil très amical. Ces moments d’échange et de confrontation aux problèmes rencontrés par les commerçants et producteurs m’ont permis de mieux appréhender les difficultés liées à ce métier par ailleurs très contraignant car il faut être présent dès 6 heures par tous les temps.

[Article initialement publié sur le blog personnel de Jean-Philippe Grand : Des marchés dynamiques à Orléans (version originale à consulter pour avoir accès aux éventuels commentaires)]