Janvier 2012, Nicolas Sarkozy (UMP)  annonce le lancement des appels d’offre européens pour la construction de la nouvelle autoroute A45 reliant Lyon à Saint-Étienne

Février 2012, François Hollande (Parti Socialiste) déclare : «Maintenant, il faut lancer le chantier de l’A45 ! »

Comment croire aux engagements contre les programmes autoroutiers qui menacent notre territoire des différents candidats aux élections législatives sur la 11^ème circonscription ?

Le seul parti qui s’oppose de manière constante à ces grands projets coûteux, c’est Europe  Ecologie – Les Verts !

Le seul parti qui œuvre de façon cohérente pour le développement du transport de marchandises par rail et des transports collectifs de voyageurs, c’est Europe  Ecologie – Les Verts !

Le seul parti qui soutient  une agriculture paysanne de proximité et une économie locale, non délocalisable, créatrice d’emplois, c’est Europe  Ecologie – Les Verts ! : « Il est désormais évident que l’avenir de notre économie, c’est l’écologie ! La preuve ? Les autres ont échoué ! » : jean-Charles KOHLHAAS le 29 mai 2012 à St Romain en Gal

Les 10 et 17 juin 2012, le seul candidat capable de rassembler largement face aux dissensions à droite et à gauche, c’est Jean Charles KOHLHAAS !

Les 10 et 17 juin 2012, le vote utile,  c’est Jean Charles KOHLHAAS !

Jean-Charles KOHLHAAS a participé à la chaîne humaine contre le nucléaire à Saint-Symphorien d’Ozon, le 11 mars 2012

Nous étions sur l’exploitation bio de Marc et Fabienne BESSEAS, aux Grandes Terres à MESSIMY, entre pêchers et abricotiers en fleurs…

Cette exploitation se trouve sur l’un des tracés du COL…

1 mn de reportage à partir de 3’15″ Cliquez sur :

La Grande Edition du 24 Mars 2011. TLM – TLM

C’est la dernière ligne droite avant le premier tour des élections cantonales qui verront, peut-être, des candidats écologistes accéder au second tour, voire être élus le 27 mars, sur le canton de Vaugneray

L’actualité bouleverse nos réflexions et vient bousculer cette fin de campagne.

Nous devons d’abord exprimer notre solidarité et notre soutien au peuple japonais qui a subit un tremblement de terre violent, puis un tsunami et maintenant une catastrophe nucléaire. A tous ceux qui ont perdu des proches, ont été blessés, sont sans abri, sans nourriture ou sans eau et à tous qui ont maintenant, tout simplement, peur.

A ceux qui se rassurent, en relevant que pour une fois ces catastrophes ne touchent pas un pays particulièrement pauvre, il faut dire que les victimes seront toujours plus nombreuses parmi les personnes fragiles, faibles ou modestes au Japon, comme ailleurs. Il n’y a qu’à constater l’extrême souffrance de centaines de milliers de personnes qui voudraient fuir ou à qui ont demande de s’éloigner, mais qui n’ont plus d’essence ou de moyen de transport et se retrouvent prisonnières…

D’aucun s’inquiètent d’une éventuelle « récupération ». Certains osent même des mots comme « indécent ».

Cela fait 35 ans que les écologistes dénoncent les risques du nucléaire et l’absence de transparence de cette industrie en France. Faudrait-il nous taire, maintenant ? Réjouissons-nous que tous ceux, qui ont jusqu’à présent refusé ce débat, l’envisagent enfin aujourd’hui. C’est un véritable retournement de situation. Les écologistes, eux, n’ont pas changé de discours.

Nous demandons tout simplement que le débat économique, social et environnemental sur le nucléaire soit posé en toute objectivité. Nous dénonçons les évidences d’une « pensée unique » qui ne peuvent être remisent en cause.

Comme nous avons dénoncé les conséquences climatiques de nos émissions de gaz à effet de serre, liées à notre frénésie pétrolivore, quand il n’y a encore pas si longtemps, peu de gens y croyaient.

Comme nous avons lancé l’alerte sur notre surconsommation de produits chimiques, et les conséquences sur la qualité des eaux, de l’air intérieur des bâtiments et les épidémies de cancers qui en découlent.

La liste est longue de l’amiante aux produits pharmaceutiques, du bisphénol à la dioxine de nos incinérateurs…

Nous croyons qu’un autre monde est possible, comme nous le prouvent de nombreux territoires :

§ Economies d’énergie, efficacité énergétique et énergies renouvelables, comme en Autriche, ce qui a généré de nombreux emplois locaux.

§ Transports collectifs efficaces et coordonnés comme en Suisse où la part modale des transports routiers individuels est bien plus basse qu’en France

§ Qualité environnementale et énergétique des bâtiments, comme en Allemagne, Suisse et pays nordiques, là aussi avec de nombreux emplois non délocalisables à la clef

§ Agriculture paysanne et biologique, comme dans la Drôme, où 1/3 des exploitations sont en bio

§ …

Si nous avons souvent raison en avance, si nous sommes souvent caricaturés pour nos craintes légitimes, nous avons aussi un projet alternatif global, dont le réalisme n’est pas discutable puisque d’autres territoires y sont déjà arrivés.

Alors, qu’attendons-nous pour nous inspirer des bons exemples ?

Dans quelques semaines, le SYTRAL va présenter à l’enquête publique le projet LEOL. Le dossier de concertation accessible sur le site du SYTRAL nous apprends que :

§ Le projet LEOL est prévu pour fin 2013.

§ Sur les 4,7 km de trajet concernés, 800m seront en site propre.

§ Le tracé empruntera essentiellement des voiries existantes : chemin des Aubépines, chemin de la Patelière, rue de la Tourette, rue Centrale en voies mixtes (avec les VP).

§ L’opération LEOL prévoit des aménagements entre la rue du Stade (Craponne) et le chemin de Cachenoix (Franchevile). En amont (depuis Vaugneray et Brindas) et en aval, les lignes emprunteront le même parcours qu’actuellement.

§ Le gain de temps de parcours est estimé à 6mn sur les 45mn actuelles.

§ Les lignes express fonctionneront 2 heures le matin et 2 heures le soir.

§ Elles ne desserviront que quelques arrêts pour gagner du temps.

§ Le projet est estimé à 13,5 millions d’euros.

La circulation sur la D489 (av. E. Millaud) est estimée à 20 000 véhicules/jour. Les voiries parallèles sont aussi saturées. Les lignes 73 et 74 cumulent 10 000 voyages/jour.

Le SYTRAL estime pouvoir capter 1500 des 10 000 voyages des lignes actuelles, soit 15%, et 1500 usagers de la voiture, soit 6% (1,25 pers./véhicule).

L’objectif de diminuer sérieusement le nombre de véhicules particuliers empruntant la D489 ne sera donc pas atteint. D’autant que la croissance démographique de l’Ouest Lyonnais, même maîtrisée, neutralisera ce faible gain. Le maire de Craponne prévoit 30 000 véhicules jours à moyen terme et justifie l’ouverture et l’aménagement de voiries parallèles (Voie Romaine).

A court terme, des aménagements ponctuels sur le RD 489 devraient permettre un gain de temps du même ordre que celui du projet LEOL : mini couloirs d’accès aux feux dans les deux sens, aménagements de carrefours, système de priorité aux feux pour les bus, aménagements d’arrêts. Ces aménagements concerneraient 100% des clients actuels.
En canalisant la circulation et régularisant les bus, ils devraient convaincre des automobilistes de prendre le bus. Les autres voiries (voie Romaine, chemin de la Patelière et des Aubépines) ne doivent pas devenir de grands axes de circulation.

A moyen terme, il faut un site propre sur la totalité du parcours, pour que le temps de parcours total, la fréquence et l’amplitude horaire des transports collectifs soient attractifs par rapport à la voiture et décident des milliers d’automobilistes de changer de mode de déplacements.

http://tlm.kewego.fr/video/iLyROoafzQmc.html

Début à 6mn10