Quelle énergie pour demain ?

La transition énergétique

 

Après Fukushima, rien ne sera plus comme avant !
André-Claude Lacoste, Président de l’Autorité de sûreté nucléaire, a déclaré peu après l’accident «Personne ne peut garantir qu’il n’y aura jamais d’accident nucléaire grave en France ».
La Cour des comptes a montré le coût faramineux de la mise en sûreté des centrales nucléaires françaises vieillissantes.

L’énergie nucléaire bon marché est un mythe : sortir du nucléaire ne coûte pas plus cher que d’y rester. C’est possible en utilisant l’énergie plus efficacement qu’aujourd’hui et en recourant aux énergies renouvelables.

 

Pour cela les écologistes proposent de :

• Arrêter l’EPR de Flamanville et fermer progressivement les 58 réacteurs nucléaires en 20 ans, sur la base de trente années de fonctionnement par réacteur, en commençant par les plus dangereux comme ceux de la centrale de Fessenheim.

• Développer massivement les énergies renouvelables comme le photovoltaïque, l’éolien et la biomasse, pour assurer 40% de la production d’électricité en 2020.

• Investir dans l’efficacité et la sobriété énergétique, notamment dans le bâtiment (qui représente 40% de la consommation d’énergie) à travers la rénovation thermique de l’habitat et de nouvelles normes « basse consommation » des constructions.

• Convertir la compétence technique nucléaire en créant une grande filière industrielle du démantèlement des centrales et du retraitement des déchets.

 

A l’Assemblée nationale, nous voterons :

 Une tarification progressive du gaz et de l’électricité, pour garantir à tous et toutes un accès à l’énergie tout en décourageant les gaspillages.

La création de mécanismes de financement pour aider les propriétaires à investir dans la rénovation thermique de leur logement.

La mise en place d’un cadre réglementaire et tarifaire favorisant la production d’énergies

 

La transition énergétiques vu par les écologiques



 

Le nucléaire n’assure pas l’indépendance énergétique


 

Sobriété et efficacité énergétique


Mardi 7 février 2012, à 19h, la consommation d’électricité en France a atteint un maximum historique de 100 500 MW (MégaWatts). Ce nouveau pic de consommation dépasse le précédent, de 96 710 MW, atteint le 15 décembre 2010.

Pic de consommation historique - Courbe éco2mix

L’Allemagne a connu le même hiver glacial, compte 12 millions d’habitants supplémentaires, possède une industrie plus développée, et pourtant son pic de consommation n’a atteint « que » 54 000 MW.