POURQUOI VOTER EELV

Les Ecologistes sont les seuls à avoir une vision anticipatrice et une réflexion globale des conséquences de l’activité humaine sur l’épuisement des ressources ou la destruction de notre planète en terme d’énergie, de matières premières, d’eau, d’air et de paysages.

Depuis la candidature de René DUMONT à l’élection présidentielle de 1974 (il y a 38 ans), les Ecologistes appellent à la préservation de notre planète pour les générations futures, alors que tous les autres partis politiques – de droite comme de gauche – et leurs extrêmes réciproques ont une vision à très cout terme, dans une démarche du toujours plus et plus vite, quelles qu’en soient les conséquences. Certains prônent même un comportement super prédateur « l’humain avant tout ».

 

Au premier tour votez pour Europe Ecologie Les Verts, c’est affirmer votre volonté que soient prises en compte les valeurs d’anticipation et de globalisation que nous défendons.

Il sera toujours temps au 2ème tour de faire votre choix entre les partis traditionnels.

 

Hubert CONSTANCIAS

AEI, Le Trèfle, MHAN, … : attention à ces « écolos » qui poussent comme des champignons à chaque législative !

 

A chaque élection législative c’est la même chose : il y a sur chaque circonscription jusqu’à 5 candidats se revendiquant de l’écologie ! Vous connaissez bien « Europe Ecologie les Verts » (EELV) avec Duflot, Joly, Cohn-Bendit, Bové, Meirieu, Rivasi, … Mais qui sont les autres ?

Il y a une explication simple à cette abondance : le financement public des partis politiques est calculé en France à partir du nombre de voix réalisé aux élections législatives. La loi prévoit qu’un parti reçoit environ 1,68 € par an et par voix sur cinq ans (s’il a passé le seuil de 1% des voix dans 50 circonscriptions). Cela fait vite beaucoup d’argent. Par exemple, Le Trèfle a reçu près de 800 000 € depuis 2007 ! Vous connaissiez Le Trèfle ? Dur de dire ce qu’ils ont fait sur le terrain depuis 5 ans et comment ils dépensent cet argent public.

Contrairement à EELV, ces mouvements ne se présentent pas aux autres élections nationales et locales (à quelques exceptions près) car elles ne « rapportent » pas d’argent !
Contrairement à EELV, ils ne sont donc pas présents dans les conseils municipaux, généraux, régionaux et au parlement européen.
Contrairement à EELV, ils n’ont pas d’adhérents ou très peu, et ne font donc aucun travail de terrain.

Néanmoins, ils ont un point commun : ils s’affichent tous comme étant « ni de gauche ni de droite« . Alors qu’en réalité leurs dirigeants et leurs alliances penchent toujours à droite, et parfois vraiment très à droite. Petite revue d’effectifs :

- Le MHAN et Le Trèfle : ils sont tous les deux alliés pour ces législatives avec le Parti Radical (Jean-Louis Borloo), partenaire de toujours de l’UMP. Les raisons peu glorieuses de cette alliance sont à lire dans la presse : http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/02/10/borloo-reconstitue-son-tresor-de-guerre-avec-des-ecolos-inconnus

- L’Alliance Ecologique Indépendante (AEI) co-fondée par le chanteur Francis Lalanne et Mr Governatori, ancien adhérent de l’UDF (le parti de Giscard d’Estaing !). En 2012 ce mouvement a sollicité Brigitte Bardot pour être candidate à la présidentielle, mais cette dernière a préféré soutenir Marine Le Pen… Le candidat de la 3ème circonscription de l’Isère était sous la bannière UMP aux dernières élections cantonales.

- Évoquons aussi CAP21, le mouvement créé par Corinne Lepage (ancienne ministre dans le gouvernement RPR d’Alain Juppé). Jusqu’en 2010, Cap21 faisait parti du MoDem de François Bayrou puis a soutenu François Hollande en 2012 en refusant de participer aux primaires de l’écologie organisées par EELV. Malgré quelques militants de terrains sincères, il est dur de suivre la stratégie politique fluctuante de ce petit mouvement.

Pour ce qui est d’Europe Ecologie les Verts, vous connaissez notre action et notre positionnement. Si nous rejetons l’idéologie productiviste, qu’elle soit de droite ou de gauche, nous faisons la différence entre ces deux « camps ». En effet, nous assumons clairement l’héritage de justice sociale et de solidarité conquis par les mouvements de la gauche traditionnelle contre la droite et les conservateurs. Pendant ces 5 années nous avons combattu sans relâche le projet de casse sociale et de régression démocratique mené par Nicolas Sarkozy. Ainsi, c’est avec les forces de la gauche traditionnelle que nous pouvons travailler, et ponctuellement, conclure des accords politiques et programmatique lorsqu’ils permettent de faire avancer le projet écologiste.

En votant pour les candidats Europe Ecologie les Verts, vous élirez des députés qui seront une force utile et constructive au sein de la nouvelle majorité parlementaire. Vous élirez des députés écologistes tenaces pour donner un cap clair au changement qu’a permis l’élection de François Hollande.

Les 10 et 17 juin prochains, ne vous trompez pas de bulletin !

Droit au logement.La crise du logement réalité ou fiction?

Tous les partis de gauche ont pour réponse à la « crise du logement » la construction de logements nouveaux.

La difficulté de se loger existe bien à Paris, en région parisienne et dans quelques autres grandes villes françaises.

L’objectif est-il de répondre à la demande, là où elle se pose, au risque de continuer à étendre encore plus ces mégalopoles, avec toutes les complexités qui y sont liées : transport, alimentation en eau, assainissement, pollution de l’air. Ne faut-il pas lier la question du logement à l’aménagement du territoire, à l’emploi et la création d’activités. 

Si des grandes villes manquent de logements, de nombreuses villes de province manquent de locataires, ce qui contribue à l’abandon et à la dégradation d’un patrimoine quelquefois d’une grande valeur architecturale ou historique.

 Ce qui manque, ce ne sont pas les logements, mais les réseaux, les liens qui permettent de proposer des logements là où ils existent.

Le droit au logement opposable ne peut pas être résolu sans une meilleure répartition de la population sur le territoire français.

Il est possible de faire que dès l’hiver 2013-2014 il n’y ait plus aucun sans abri. 

Il ne s’agit pas d’imposer, mais de susciter, de proposer et d’accompagner.

Les personnes qui sont en manque de logement sont pour la plupart en situation de fragilité, en termes d’emploi, de santé, d’handicap ou de marginalisation.

Ces réseaux doivent être du type « accompagnement, santé formation, emploi, logement». Les outils d’accompagnement social fonctionnent localement, voire à l’échelle du département. Les réseaux que je propose doivent franchir toutes les frontières territoriales, ils doivent prendre en compte la globalité des difficultés et des atouts des personnes concernées, ils doivent  à la fois déceler les besoins, mais aussi les compétences, ils devront être en liaison avec le tissu social local, administratif et associatif.

 Rappelons que seuls des femmes et des hommes sont susceptibles individuellement ou collectivement de créer de l’activité.

Certaines personnes pourraient, à condition de créer un cadre légal, participer à la rénovation des logements qu’elles occupent.

 Le coût de la résolution du problème du logement des plus démunis serait très vite amorti, compte tenu du prix d’une journée d’hôtel ou de foyer.

 Hubert CONSTANCIAS

Syrie : stopper les massacres et sortir de l’impasse

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Réuni samedi 4 février, le Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas parvenu à voter une résolution condamnant la répression sanglante en Syrie, en raison de l’utilisation par la Russie et la Chine de leur droit de veto en tant que membres permanents. Pourtant sur les 15 membres que compte le Conseil de sécurité, 13 membres ont voté en faveur du projet de résolution soutenant un plan de la Ligue des Etats arabes qui appelait le Président syrien Bachar Al-Assad à céder le pouvoir.

C’est la deuxième résolution sur la Syrie bloquée par la Chine et la Russie au Conseil de sécurité. Le 4 octobre 2011, les deux pays avaient déjà mis leur veto à une résolution condamnant la répression et les violations des droits de l’homme par le régime d’Al-Assad. Par leur véto, la Chine et la Russie se rendent complices de la poursuite du bain de sang en Syrie.

Sur le terrain, la situation s’aggrave d’heure en heure. Samedi, pendant les débats houleux aux Nations Unies, des bombardements perpétrés par les forces de sécurité syrienne à Homs auraient fait plus de 230 morts. On dépasserait les 6000 morts dans le pays depuis le début des soulèvements, et malgré toutes les condamnations internationales, les autorités syriennes continuent notamment de bombarder Homs, tuant des dizaines de civils.

Pour Europe cologie Les Verts, l’hystérie sanguinaire du régime dictatorial de Bachar Al-Assad doit absolument cesser et la communauté internationale doit trouver le plus rapidement possible une solution pour sortir de l’impasse du double véto sino-russe. Elle doit considérer que le pouvoir syrien est désormais totalement illégitime et ne plus avoir comme interlocuteur que l’opposition regroupée autour du CNS (Conseil national syrien).

EELV demande aux diplomaties françaises et européennes d’accentuer leurs pressions sur leurs homologues russes et chinois – en menaçant le cas échéant de suspendre les accords commerciaux – si ceux-ci continuent de protéger le régime de Bachar Al-Assad. Il convient également de reprendre le dialogue avec la Turquie pour créer une zone tampon et des corridors humanitaires afin de tenter de sauver un maximum de civils syriens et d’élargir le champ des sanctions prises à l’égard du régime syrien.

EELV rappelle qu’elle porte seule au sein de la classe politique française, la nécessité d’une réforme en profondeur du droit de véto à l’ONU. On le voit bien avec l’impasse actuelle en Syrie, cette réforme en profondeur du fonctionnement des instances des Nations Unies est plus que jamais nécessaire pour sortir de l’impuissance à empêcher de tels crimes contre l’humanité, pour que le « plus jamais ça » devienne enfin une réalité.

Pascal DURAND, porte-parole