LGBT : en finir avec toutes les discriminations !

« Le terme Homophobie est apparu dans les années 70. Il désigne « l’hostilité ou l’aversion envers l’homosexualité». Aujourd’hui, plus généralement, il désigne les discriminations, les violences physiques ou verbales en raison de l’orientation sexuelle. Cette stigmatisation de l’homosexualité a pour conséquence une intériorisation des violences et des préjugés qui conduit à un mal être, un sentiment de culpabilité, à la peur. Cela peut expliquer peut être un taux de suicide de 7 à 13 fois supérieur à la moyenne chez les jeunes homosexuels. Les conséquences de cette stigmatisation ne sont pas que psychologiques, elles sont sociales car elles génèrent des inégalités qui se traduisent par exemple par des salaires inférieurs à compétences égales.

Nous nous joignons aux associations, ONG, organisations politiques et collectivités qui se mobilisent. Si elles se mobilisent, c’est parce qu’elles sont convaincues que les violences et les discriminations subies par certains citoyens sont inacceptables et provoquent un mal être qui appauvrit toute la société.

Cette violence fait, en effet, notre malheur à tous, notre malheur public. Or, à l’origine de ce malheur public, il y a pourtant un bonheur privé. Il y a de l’amour entre deux personnes et nous croyons que l’amour fait partie des biens communs. Un bien commun indispensable pour une société meilleure. »

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Ces paroles ont été prononcées par Majdouline Sbaï, vice-présidente du Conseil régional Nord Pas de Calais, en séance plénière (février 2012).

Je les fais miennes. Car si l’homosexualité est une affaire privée, l’homophobie est elle un mal public qu’il faut combattre de toutes ses forces.

Aussi, j’étais aujourd’hui aux côtés des associations LGBT à l’occasion de la Marche des Fiertés lilloise.

Avec Élise Jeanne, candidate sur la 1ère circonscription

La délégation lilloise de SOS Homophobie me remet son rapport 2012

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Par ailleurs, j’ai répondu au questionnaire « Egalité 2012 » des trois fédérations LGBT portant 39 revendications, auxquelles je suis favorable.

Vous pouvez lire mes réponses ci-dessous ou télécharger le fichier pdf.