L’urgence de l’écologie à l’Assemblée Nationale

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Et aussi :  le 4 pages Dominique Guizien candidat EELV circo 29 4

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Une transition écologique de l’économie pour l’emploi

L’économie doit être au service de l’homme et non l’inverse. Une économie qui détruit plus d’emplois qu’elle n’en crée n’est pas une économie efficace. Une économie qui détruit chaque jour plus de ressources naturelles au point que certaines vont devenir rares est sans avenir. Il nous faut sans tarder enclencher la transition écologique de notre économie, privilégiant des productions locales, plus sobres en énergie et en matières premières, plus fortement créatrices d’emplois et la distribution selon des circuits courts, éliminant ainsi les intermédiaires inutiles.  La situation de l’emploi dans la circonscription empire, touchant particulièrement nos jeunes. Il est évident que la bonne solution est d’aider les PME locales à embaucher ces jeunes, en général très qualifiés plutôt que les grands groupes financiers qui délocalisent les entreprises et leurs emplois.

 

Une Europe plus fédérale pour assainir les comptes publics

Pour sauver les banques, les responsables des 27 pays européens leur ont prêté des centaines de milliards à taux très faibles et les mêmes banques prêtent à nouveau cet argent à ces mêmes Etats à des taux beaucoup plus élevés, aggravant ainsi la dette publique. C’est absurde !

Ils l’ont fait parce que l’Union Européenne n’avait pas le pouvoir de faire autrement. Le problème de la dette publique ne pourra être résolu que par une Union Européenne plus solidaire et plus fédérale, disposant d’une vraie autonomie budgétaire et financière, contrôlant sa monnaie comme la Réserve Fédérale contrôle le dollar.

 

Notre santé est notre richesse

Notre santé est notre richesse principale, il est essentiel de la préserver.  Pour rester buvable, l’eau de nos robinets subit trop de traitements et ce n’est pas normal. Notre alimentation est de moins en moins saine, la quantité est privilégiée au détriment de la qualité.

Parce qu’il faut toujours produire plus et plus vite, nos conditions de travail se détériorent, certains sont exposés à des produits toxiques, d’autres subissent des traumatismes répétitifs qui deviennent un handicap. Soutenons les efforts de ceux qui ont compris qu’ils devaient changer leur mode de production. Notre système de protection sociale, dont nous sommes si fier est de plus en plus remis en question. Entre les déremboursements à répétition et les honoraires libres, il devient plus difficile de se soigner. Il est donc urgent de remettre de l’ordre dans notre système de soin dans le sens d’une plus grande justice.  Notre santé est notre richesse, la préserver est un droit !

 

L’indispensable transition énergétique

Si nous mettions en avant l’efficacité énergétique des logements où nous vivons, des entreprises où nous travaillons, des transports que nous utilisons, notre besoin en énergie serait moins important.  Investir dans l’isolation des 8.000 à 9.000 logements qui consomment trop d’énergie dans la circonscription aura un impact immédiat et créera des dizaines d’emplois non délocalisables pendant au moins 10 ans. L’énergie du vent, l’énergie de la mer, l’énergie du soleil sont les ressources naturelles de demain de la Bretagne. La modernité de notre économie est là et non dans une usine électrique démesurée ou l’énergie nucléaire. L’autonomie énergétique ne viendra ni de la Centrale à gaz de Landivisiau ni du nucléaire : tout le gaz et l’uranium sont importés. C’est pourquoi je pense qu’il est grand temps d’enclencher une transition énergétique

 

L’agriculture paysanne fait partie de notre avenir

L’agriculture est et doit rester une des forces de l’économie régionale, il faut tout faire pour l’aider à évoluer. Dans les années 60, le réveil de l’agriculture bretonne a sonné le renouveau de l’économie régionale. Cela s’est fait au prix d’efforts, mais aussi d’excès dont nous payons maintenant les conséquences.  Une agriculture paysanne plus respectueuse de la terre et de sa biodiversité est possible à condition que les aides agricoles soient orientées différemment.  Nous souhaitons tous une agriculture moins nocive pour notre santé et capable de nous nourrir sans nous ruiner. De nombreux jeunes souhaitent s’installer pour y contribuer mais peu de choses sont faites pour qu’ils puissent le faire : les terres disponibles sont  confisquées par une petite minorité. Pourtant, d’ici dix ans, près de la moitié des exploitants agricoles auront arrêté leur activité. Aider ces jeunes formés à une agriculture plus respectueuse de la nature et des produits est donc doublement une nécessité.

 

Notre territoire est notre patrimoine commun

Il est indispensable de le préserver et le mettre en valeur.  La zone littorale est vitale pour la vie économique de la circonscription. La pêche y a du mal à survivre. Il vaut mieux aider la pêche côtière à se moderniser plutôt que de multiplier les contraintes que de toute façon, la pêche industrielle contourne. Notre littoral, c’est aussi notre vitrine : la beauté des sites et la qualité de vie sont nos atouts touristiques. Le Nord Finistère ne sera jamais la Côte d’Azur et les « Marinas » n’y ont pas leur place ; il ne restera une grande région touristique que si la loi « littoral » est plus strictement appliquée. Le littoral est surtout gangrené par la lèpre des algues vertes. Vouloir résoudre le problème en évacuant ces déchets est une erreur. La solution viendra de la suppression des pollutions qui en sont la cause. Notre territoire, ce sont aussi nos  villages et petits bourgs, isolés à l’intérieur des terres, et qui voient non sans inquiétude disparaitre les uns après les autres les commerces et les services publics. Préserver le territoire, c’est aussi faire en sorte que pas un habitant de la circonscription ne soit éloigné de plus d’un quart d’heure de la plupart des services publics de base.

 

 

Sans solidarité, pas de justice ni d’espoir

Nous serons d’autant mieux armés pour traverser cette période agitée que  nous sommes solidaires, il est fondamental de ne laisser personne au bord du chemin.  La vieillesse est un bel âge mais elle est aussi pour beaucoup une période de souffrance et de solitude. Organiser la prise en charge des personnes âgées dépendantes dans des établissements publics encadrés par du personnel formé est un devoir de reconnaissance de la collectivité à leur égard.  Le handicap physique ou mental d’un membre de la famille est souvent un poids très lourd. Son accompagnement dans la vie quotidienne et notamment à l’école est un geste de solidarité de la Nation sur lesquels il serait indigne de vouloir faire des économies.  L’esprit de solidarité et d’initiative a permis l’émergence de nouvelles formes d’organisations  dont le moteur premier n’est pas le profit. Ces entreprises, associations, coopératives ou mutuelles peuvent constituer une alternative à un système économique dont nous voyons tous les jours les dégâts qu’il provoque, faute d’avoir été  mis sous contrôle. Nous devons  soutenir le développement de ces entreprises de l’économie sociale et solidaire et leur donner une base plus solide notamment grâce à une loi cadre.

La culture, un supplément d’âme

L’école pour tous est une conquête de la République et doit le rester. Il est dangereux de vouloir faire des économies de bout de chandelles sur le dos de l’école parce que c’est là que tout commence. Nos enfants méritent que les jeunes enseignants ne soient pas formés au rabais ; c’est une garantie de la qualité de leur enseignement. Restaurer l’école de la République c’est d’abord mettre fin aux dégâts des 5 dernières années dont les premières victimes sont les enfants en difficulté scolaires et les classes rurales.  En Bretagne nous savons plus qu’ailleurs l’importance de la culture sous toutes ses formes pour la cohésion sociale. Notre culture est forte, notre langue est toujours vivace mais l’une comme l’autre doivent encore être protégées et soutenues. Les arts et l’action culturelle ne sont pas un ornement futile et onéreux ; le développement culturel est souvent le préalable au développement économique.

 

Notre démocratie doit être rénovée

Nous devons donner un nouveau souffle à notre système démocratique. Il n’est pas possible d’entendre des élus locaux avouer avoir pris des décisions sans avoir été informés des enjeux qui y étaient liés. Il n’est pas possible d’être à la fois maire et député ; à vouloir faire bien deux choses, on les fait mal toutes les deux. Ce cumul est anormal et malsain tout comme celui dans le temps de plusieurs mandats successifs. Notre démocratie locale vit au rythme des communes et des intercommunalités. Les premières ont montré leur vivacité, les secondes doivent encore faire leurs preuves ; leur fonctionnement doit être amélioré et cela passe par l’élection directe des conseillers communautaires afin qu’ils représentent l’intercommunalité et non les intérêts de leur commune respective.  Cette transparence doit exister à tous les niveaux : le fonctionnement de l’Union Européenne est trop complexe. Il faut faire évoluer celui des institutions communautaires vers plus de transparence mais surtout leur donner un contenu plus social : l’Europe n’est pas qu’un marché.

Parce que je crois en tout cela, je sollicite votre suffrage.  Voter utile, c’est voter Dominique Guizien.