Au nom d’EELV je vous remercie pour vos votes.

Merci à tous et a toutes qui m’avez apporté votre soutien.
Au nom d’EELV je vous remercie pour vos votes.
Nous pouvons nous réjouir qu’à Angoulême, il ait eu un progrès sensible des votes écologistes.
Nous sommes passés de 2.87% en 2007 à 3.71% soit 30% de votes supplémentaires.
Certes nous ne sommes pas encore arrivés a ce changement des mentalités qui fera reconnaître majoritairement que la sensibilité écologiste doit s’incarner dans tout choix politique. Mais nos idées progressent. Les autres partis s’enrichissent de nos propositions et écoutent toujours plus nos alertes. C’est une bonne chose. Cela justifie déjà nos actions militantes et toute l’énergie que nous y mettons. Pour la majorité d’entre nous, nulle chance de décrocher un mandat. Mais nous sommes là, nous prenons part à ces grand moments de l’expression de la démocratie. Nous semons les graines de ce que sera le monde de demain. Un monde que nous souhaitons vivable pour tous. Un monde ou la majorité d’entre nous, chacun à son niveau, aura la volonté de s’engager pour le bien collectif.
Ecologiquement vôtre ,
Cyril TARDAT

Ils voteront écologiste pour la première fois

Les 10 et 17 juin, les Français vont avoir à choisir leurs députés. Nous avons
rencontré trois personnes qui, pour la première fois, voteront Europe Ecologie
Les Verts. Profils variés, ils voteront écologistes car ils aspirent tous à vivre mieux.

Raymonde, 71 ans, 2 enfants, 3 petits enfants.

« C’est pour mes petits enfants que j’ai décidé d’aller voter pour les écologistes. Je suis d’une
génération qui après des années difficiles, a connu une certaine profusion, on a beaucoup gaspillé et pollué. Aujourd’hui j’ai envie que mes petits enfants puissent sans craintes se baigner à la rivière. J’ai envie qu’ils puissent manger des fraises juteuses et sucrées sans penser
aux pesticides. Moi j’y pense aux pesticides et tous ces agriculteurs qui tombent malades,
ça m’inquiète, je veux que ça change. »

Kevin, 18 ans, étudiant en IUT de gestion.

« Aux dernières élections j’avais tellement peur que Nicolas Sarkozy ou l’extrême droite gagne que j’ai voté utile. Cette fois, je vais faire le choix de mes idées.Il faut vraiment arrêter de faire n’importe quoi avec la nature. Le dérèglement climatique, la fonte des glaciers, les inondations… Ça c’est grave. Il n’y a que les écolos qui en parlent vraiment et sérieusement. C’est pour eux que je vais aller voter aux législatives. »

Leila, 35 ans, mère d’un enfant, célibataire, vendeuse.

« Ce qui me préoccupe c’est de savoir si à la fin du mois je vais pouvoir nourrir correctement ma fille. L’hiver avec les notes d’électricité les fins de mois deviennent durs. Ça va peut être vous paraître bête, la dernière fois j’ai entendu les écologistes parler de logement, d’isolation, d’économies… Ils ont compris ce que je vivais, alors je vais voter pour eux. »

Le solaire plutôt que le nucléaire, l’Allemagne exemplaire

Communiqué de presse du 31 mai 2012

Vendredi 25 et samedi 26 mai, à la mi-journée, pas moins de 22 000 mégawatts (MW) ont été produits par les panneaux solaires installés en Allemagne. Il s’agit du record mondial de production d’énergie solaire, équivalent pendant plusieurs heures chaque jour à la production d’électricité de 20 centrales nucléaires, soit la moitié de la consommation électrique allemande.

Nos voisins allemands confirment ainsi clairement leur place de premier pays producteur d’énergie solaire au monde, avec près de 25 000 MW de capacité installée, soit dix fois plus qu’en France. A elle seule, l’Allemagne produit autant d’électricité solaire que le reste du monde.

L’énergie solaire permet à la fois de faire baisser le prix de l’électricité, de réduire les émissions de gaz à effet de serre et le déficit de la balance commerciale en économisant les importations d’hydrocarbures.

Europe Écologie Les Verts tient à rappeler qu’à la suite de la catastrophe de Fukushima au Japon le 11 mars 2011, le gouvernement allemand, contrairement à la France, avait pris ses responsabilités en confirmant la sortie progressive du nucléaire à l’horizon 2022. Huit centrales nucléaires ont d’ores et déjà été mises à l’arrêt. Les énergies renouvelables sont amenées à jouer un rôle essentiel dans le remplacement de l’énergie nucléaire, aux cotés de l’efficacité énergétique.

Pour EELV, l’exemple d’outre Rhin doit inspirer le nouveau Président de la République, François Hollande, et le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Le nucléaire n’est pas l’horizon indépassable de la production électrique française. La France dispose d’atouts géophysiques – ensoleillement plus élevé qu’en Allemagne – et physiques – excellence de la recherche scientifique – pour se relancer pleinement dans la course aux technologies solaires, qui se déroule dans le monde actuellement.

Alors que le précédent gouvernement avait donné un coup d’arrêt à l’essor de la filière photovoltaïque française – causant la destruction immédiate d’environ 15 000 emplois – le nouveau gouvernement et plus particulièrement la Ministre de l’Ecologie, Madame Nicole Bricq, doit s’engager avec détermination dans une véritable transition énergétique, reposant sur l’efficacité, la sobriété et toutes les énergies renouvelables. Pour cela, une politique industrielle cohérente doit être mise en place, s’adossant sur une fiscalité innovante et efficace, la recherche publique et privée, le soutien aux entreprises et l’émergence d’une demande régulièrement croissante.

Il s’agit d’un des chantiers prioritaires de la nouvelle majorité, l’un de ceux qui conditionne l’avenir.

Pascal DURAND, Porte-Parole

Extrait de l’interview d’Yve Cochet par le journal le monde du 24/11/11
« L’accord EELV-PS semble avoir fait plus de mal que de bien à ces deux partis… Etait-ce une bonne idée de le faire ?
Oui, il fallait, vu le mode de scrutin en France, uninominal à deux tours pour les législatives, que cet accord de majorité soit signé avant la présidentielle. Certes, il y a eu une ambiguïté, et même un couac, la semaine dernière, mais je considère que cet accord, à la fois sur le fond et sur les circonscriptions, est le meilleur que les écologistes et les socialistes aient jamais conclu entre eux. »
Mon commentaire:
Voilà une démonstration de la maturité politique d’EELV. Je rappelle que le but de cet accord est d’installer un groupe parlementaire EELV dans l’hémicycle. Car l’existence de ce groupe parlementaire permettra à l’écologie politique de se mettre au travail dans le domaine législatif, de s’exprimer par ses propositions de lois et d’assurer les blocages nécessaires lors de la présentation de projets de loi nuisibles à l’environnement ou à l’économie moderne que nous souhaitons mettre en place.
Cyril TARDAT

Anticipation par Hervé Kempf dans Le Monde

L’absence de l’environnement dans les débats politiques des pays occidentaux est accablante. Elle empêche la réflexion sur la conséquence de la crise écologique : sa conjonction avec le mouvement mondial d’égalisation conduit les pays riches à la baisse de leur consommation matérielle. Le déni de cette perspective ne laisse ouvertes que deux politiques.
Dans la politique oligarchique, la classe dirigeante proclame la possibilité d’augmenter l’abondance matérielle par la croissance du PIB, sans toucher à une répartition des revenus très inégalitaire. Cela stimule l’aggravation de la crise écologique et l’augmentation des prix de l’énergie, d’où un blocage de la croissance et un chômage accru. Il en découle une montée des tensions sociales que l’oligarchie tente de détourner vers les immigrants et les délinquants. De surcroît, la compétition mondiale pour les ressources alimente le nationalisme. L’oligarchie renforce l’appareil sécuritaire et réprime les mouvements sociaux, abolissant progressivement les formes extérieures de la démocratie. Au bout du chemin, la violence.
Dans la politique sociale-démocrate, les dirigeants s’obstinent à chercher la croissance. Ils corrigent aussi l’inégalité sociale, mais à la marge, pour se concilier les  » marchés « . Les tensions sociales sont moins fortes que dans le scénario précédent, mais le poids de la crise écologique et les tensions internationales restent aussi lourdes, générant les mêmes effets de frustration. La fraction la plus réactionnaire de l’oligarchie harcèle les dirigeants en s’appuyant sur l’extrême droite. L’issue est la débâcle – ou une franche rupture avec le  » croissancisme « .
Il faudra alors, enfin, accepter l’adaptation à la crise écologique. La clé en sera de réorienter une part de l’activité collective vers les occupations à moindre impact écologique et à plus grande utilité sociale – la maîtrise de l’énergie, un nouvel urbanisme, l’agriculture, l’éducation, la santé, la culture… Cela entraînera la création d’emplois, tandis que la socialisation du système financier empêchera la stérilisation d’une part de la richesse collective. Les inégalités seront drastiquement réduites. Cela rendra équitable, donc supportable, la baisse de la consommation matérielle, d’autant plus que biens communs et collectifs seront nettement améliorés.
Au bout du chemin, un monde en paix avec la nouvelle réalité des limites de la biosphère. Mais qu’il est long !
par Hervé Kempf
kempf@lemonde.fr
© Le Monde

Syrie : stopper les massacres et sortir de l’impasse

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Réuni samedi 4 février, le Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas parvenu à voter une résolution condamnant la répression sanglante en Syrie, en raison de l’utilisation par la Russie et la Chine de leur droit de veto en tant que membres permanents. Pourtant sur les 15 membres que compte le Conseil de sécurité, 13 membres ont voté en faveur du projet de résolution soutenant un plan de la Ligue des Etats arabes qui appelait le Président syrien Bachar Al-Assad à céder le pouvoir.

C’est la deuxième résolution sur la Syrie bloquée par la Chine et la Russie au Conseil de sécurité. Le 4 octobre 2011, les deux pays avaient déjà mis leur veto à une résolution condamnant la répression et les violations des droits de l’homme par le régime d’Al-Assad. Par leur véto, la Chine et la Russie se rendent complices de la poursuite du bain de sang en Syrie.

Sur le terrain, la situation s’aggrave d’heure en heure. Samedi, pendant les débats houleux aux Nations Unies, des bombardements perpétrés par les forces de sécurité syrienne à Homs auraient fait plus de 230 morts. On dépasserait les 6000 morts dans le pays depuis le début des soulèvements, et malgré toutes les condamnations internationales, les autorités syriennes continuent notamment de bombarder Homs, tuant des dizaines de civils.

Pour Europe cologie Les Verts, l’hystérie sanguinaire du régime dictatorial de Bachar Al-Assad doit absolument cesser et la communauté internationale doit trouver le plus rapidement possible une solution pour sortir de l’impasse du double véto sino-russe. Elle doit considérer que le pouvoir syrien est désormais totalement illégitime et ne plus avoir comme interlocuteur que l’opposition regroupée autour du CNS (Conseil national syrien).

EELV demande aux diplomaties françaises et européennes d’accentuer leurs pressions sur leurs homologues russes et chinois – en menaçant le cas échéant de suspendre les accords commerciaux – si ceux-ci continuent de protéger le régime de Bachar Al-Assad. Il convient également de reprendre le dialogue avec la Turquie pour créer une zone tampon et des corridors humanitaires afin de tenter de sauver un maximum de civils syriens et d’élargir le champ des sanctions prises à l’égard du régime syrien.

EELV rappelle qu’elle porte seule au sein de la classe politique française, la nécessité d’une réforme en profondeur du droit de véto à l’ONU. On le voit bien avec l’impasse actuelle en Syrie, cette réforme en profondeur du fonctionnement des instances des Nations Unies est plus que jamais nécessaire pour sortir de l’impuissance à empêcher de tels crimes contre l’humanité, pour que le « plus jamais ça » devienne enfin une réalité.

Pascal DURAND, porte-parole