Laure Lechatellier soutient Christophe Najdovski et Florence de Massol

 Vice présidente à la région Ile de France, Laure Lechatellier met en oeuvre la politique mise en placerégionale de  Santé et d’Action Sociale

Une politique sociale de lutte contre les inégalités sociales et territoriales

Fruit d’une réflexion collective, le nouveau rapport-cadre « Politique sociale régionale » a vu le jour le 7 avril 2011. Il fixe notamment 3 priorités pour l’avenir de l’action régionale :

- agir pour une réelle inclusion des personnes en situation de handicap en affirmant leurs droits au logement, à l’emploi, à la culture et aux sports, tourisme et loisirs, …

- accompagner le vieillissement de la population francilienne en rééquilibrant l’offre de places d’hébergement en EHPAD sur le territoire régional

- poursuivre la lutte contre la précarité en inscrivant l’aide aux femmes en difficulté comme une priorité régionale

 Ce rapport est ambitieux sur le plan environnemental et social puisque les subventions sont désormais conditionnées aux normes environnementales RT 2012, à l’insertion de clauses sociales dans les marchés des opérations financées, et à l’expérimentation d’un indicateur de développement humain de bien être (IDH-2).

  Une politique de santé axée sur la prévention

La vice-présidente Laure LECHATELLIER a décidé d’orienter la politique de santé du Conseil régional sur la prévention. Jusqu’à présent, elle a travaillé sur la prévention auprès des jeunes avec deux dispositifs très médiatisés, le Pass contraception et l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé. Elle a aussi beaucoup travaillé sur la prévention des risques chez les publics toxicomanes. A l’avenir, sa priorité ira à la prévention et à l’information du public sur les risques sanitaires liés à l’environnement et aux modes de vie (perturbateurs endocriniens, ondes électromagnétiques…).

  • UN PASS CONTRACEPTION pour les jeunes lycéens et lycéennes 

Mesure-phare portée par la vice-présidente : le Pass contraception. Depuis l’adoption de cette politique par les élu-es en juin dernier, Laure LECHATELLIER a consulté massivement les professionnels et associations, pour mettre sur pieds un dispositif le plus performant possible. Moins d’un an après, le Pass a fait son apparition dans les lycées et CFA franciliens, avec un lancement officiel le 26 avril 2011. Destiné aux garçons et filles de 16/17 ans, lycéens et apprentis, il se présente sous la forme d’un chéquier muni de coupons détachables donnant droit à consultations médicales, analyses de sang et délivrance d’un contraceptif. Anonyme et gratuit, il a vocation à assurer au jeune une vie affective et sexuelle libre et épanouie. Fin mars 2012, 1120 Pass avaient été distribués.

  •  Une aide à l’acquisition d’une COMPLEMENTAIRE SANTE pour les jeunes précaires 

En juin 2010, à l’initiative de Laure LECHATELLIER, les élu-es ont voté la création d’une aide à l’acquisition d’une complémentaire santé. Ce dispositif s’adresse aux étudiants franciliens de 18 à 26 ans, allocataires d’une bourse (échelons 0 à 4) qui, bien que non éligibles aux aides étatiques (ACS, CMU-C), n’ont pas les moyens de s’offrir une mutuelle.

La Région a décidé d’aider ces étudiants précaires en leur permettant de faire l’acquisition d’une mutuelle auprès de la SMEREP ou de la LMDE sans avance de frais. La Région rembourse ensuite la mutuelle à hauteur de 100 € / individu. La mesure rencontre un franc succès puisqu’à fin mars 2012 on comptait déjà, grâce à cette aide, 7 717 adhésions. La vice-présidente écologiste souhaite d’ailleurs l’étendre aux autres jeunes précaires.

  •  Une politique de prévention des risques liés aux addictions

A la fin du mois de mai 2011, Laure LECHATELLIER a participé à un voyage d’étude à Barcelone pour se rendre compte de la politique de réduction des risques mise en place en Catalogne pour les consommateurs de drogues. 

La législation espagnole permet en effet aux collectivités d’expérimenter de tels dispositifs, puisque la santé est une compétence régionale. Cette autonomie a ainsi permis à la région catalane d’adopter un dispositif novateur et de forcer les communes à adapter leurs centres d’action sociale pour y accueillir les usagers de drogues, ce que tout le monde accepte et soutient sur le principe mais que personne ne voulait mettre en place sur son territoire.

La vice-présidente du Conseil régional a ainsi pu visiter une prison dans lequel un dispositif de mise à dispositions de seringues est mis en place avec succès, permettant de réduire les risques de contaminations par voie d’injection.

L’élue écologiste a également pu se rendre dans une salle de consommation à moindre risque, la première établie à Barcelone et qui accueille plus de 3 000 personnes par an.

Ouverte à tous les consommateurs qui le souhaitent (à l’exception des mineurs), elle offre aux usagers de drogues un cadre d’usage sécurisé, en dehors des lieux publics, où ils peuvent consommer dans de bonnes conditions d’hygiène (avec du matériel stérile et sous supervision médicale).

Ce séjour d’étude, riche entre visites et rencontres, constituait une excellente occasion d’alimenter sa réflexion sur le sujet des « salles de shoot ». Cela n’a pas empêché Laure LECHATELLIER, bien au contraire, de rester en faveur de l’ouverture de telles salles de consommation en France,

« L’horreur des scènes de consommation ouvertes, comme sur des bancs en pleine ville, m’a confortée dans mon opinion. Il faut permettre ce type de dispositif en France » explique-t-elle.

Cette politique de prévention entreprise en Catalogne n’est pas un cas isolé en Espagne. Elle est cependant pionnière sur certains aspects, comme pour les unités mobiles de consommation à moindre risques, des bus spécialement équipés et garés à proximité des centres médicaux de premier secours.

 « Ce qui m’a le plus impressionnée dans le modèle espagnol est l’approche pragmatique visant clairement à réduire les risques, et le haut degré de coopération entre les autorités de police, les travailleurs sociaux, les élu-es, la justice et les citoyen-nes » avance Laure LECHATELLIER. 

Il semble en effet que le travail en transversalité de l’ensemble des acteurs concernés soit une condition nécessaire au succès d’une telle mesure.

A ce sujet, la vice-présidente écologiste prépare en 2012 un rapport-cadre Santé dans lequel la Région Ile-de-France prévoira de soutenir financièrement les collectivités qui se lanceront dans l’ouverture de salles de consommation à moindre risque sur leur territoire.

  •  Une politique de SANTE-ENVIRONNEMENT 

Depuis Juin 2011, Laure LECHATELLIER travaille à l’amélioration de la politique régionale de santé, délibération qui devrait voir le jour au cours du premier semestre 2012. Directement inspirée des propositions des écologistes lors des dernières élections régionales, cette nouvelle politique sera principalement axée sur la santé environnementale, à savoir la prise en compte de l’impact des modes de vie et de l’environnement au sens large sur notre santé.

Cette nouvelle politique régionale de santé – dont l’orientation globale et environnementale constitue un changement culturel majeur en  matière de santé publique -  visera à apporter des réponses innovantes à l’épidémie de maladies chroniques en France. Surtout, cette politique verra renforcer son volet préventif avec le Pass contraception – tout en continuant d’améliorer l’accès aux soins pour toutes et tous – avec l’extension de l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé pour les jeunes. Il s’agit également de renforcer l’offre de soins sur tout le territoire et de lutter contre la désertification médicale en incitant des jeunes professionnel(le)s de santé à s’installer sur les territoires prioritaires.

Mais les écologistes n’ont pas attendu le vote de cette politique pour initier les changements qu’ils portent. Le groupe des élu-es EELV a ainsi proposé et fait adopter un amendement relatif à la santé environnementale à l’occasion du débat budgétaire pour 2012. Grâce à ce vote, la Région dispose de 300 000 euros supplémentaires pour financer des projets et programmes de prévention des risques sanitaires liés à l’environnement et aux modes de vie.

Des projets d’information, de prévention et d’éducation pour la santé portant sur des thématiques comme les perturbateurs endocriniens, les pollutions de l’air et de l’eau, les nuisances sonores ou l’alimentation bio pourront ainsi être cofinancés par le Conseil régional. De même pour des projets d’éducation à des modes de vie plus sains (alimentation, exercice physique, conduites à risques).

Ces actions constituent bel et bien une première étape vers une politique régionale de santé environnementale, puisque l’adoption courant 2012 de la prochaine politique régionale de santé permettra de pérenniser ce type d’action. Elle permettra  également de soutenir des collectivités qui investiraient dans des salles de consommation à moindre risque et de soutenir les Maison de naissance, comme l’a proposé la conseillère régionale EELV de Seine-et-Marne Julie Nouvion.

Sur toutes ces questions, 2012 sera bien – pour les élus écologistes – l’année de la concrétisation d’un certain nombre de leur mesure phare.

 Une politique ambitieuse pour les formations sanitaires et sociales

Depuis 2005, les Régions sont compétences en matière de formations sanitaires et sociales. Elles financent donc les centres de formation qui accueillent les futurs infirmier-es, professionnel-les paramédicaux et travailleurs sociaux ainsi que leurs bourses. Ce sont des budgets très importants – plus de 170 millions d’euros rien qu’en Ile-de-France.

 Depuis son élection en 2010, Laure LECHATELLIER a pris deux décisions importantes en faveur de ces étudiants :

 La pérennisation du Fonds Régional d’Aide Sociale (FRAS) destiné aux étudiant/es des formations sanitaires et sociales en formation non éligibles aux bourses classiques mais parfois en grande difficulté sociale et financière.  

L’alignement des bourses régionales sur celles de l’Enseignement supérieur.
Bien que la Région ait plusieurs fois valorisé ces bourses, elles restaient en moyenne 16% inférieures à celles de l’Enseignement supérieur.  Cet alignement se fait donc en faveur des étudiants franciliens des formations sanitaires et sociales.