Egalité des droits

Les discriminations constituent un fléau dont les conséquences sont dramatiques pour celles et ceux qui les subissent. Elles mettent en danger la cohésion sociale et la démocratie. La lutte contre les discriminations ne relève ni d’une politique sectorielle ni d’un aménagement à la marge. Une véritable égalité des droits nécessite une politique transversale.

 

Redonner une pleine citoyenneté à tous ceux qui se sentent exclus dans leur propre pays du fait de leur origine, de leur genre, de leur sexe, de leur âge, de leur handicap, de leur domicile est la condition du vivre ensemble. La lutte contre les discriminations et le combat pour la justice sociale sont liés. La droite cherche à créer une société de séparation, organisée en communautés dressées les unes contre les autres et où règne la loi du plus fort. À l’inverse, la France a besoin d’un Pacte pour l’égalité, pour promouvoir l’égalité réelle.

Egalité femmes-hommes

Les inégalités entre les femmes et les hommes demeurent fortes malgré les lois, les dispositifs publics et les campagnes de sensibilisation. Les salaires des femmes sont toujours inférieurs de 27 % à ceux des hommes, reflétant des discriminations persistantes. L’accès des femmes et des jeunes filles à la contraception et à l’interruption volontaire de grossesse demeure aléatoire. Les violences et le sexisme perdurent, la division des rôles reste la norme.

Pour les écologistes, un monde solidaire ne peut se construire que si les rapports sociaux entre les femmes et les hommes changent considérablement. Cette situation exige une réponse politique pour garantir enfin une véritable égalité.

 

Les propositions des écologistes :

L’égalité des salaires entre femmes et hommes. La loi sur l’égalité salariale entre les femmes et les hommes de 2006 doit être appliquée et s’accompagner d’audits obligatoires pour imposer aux entreprises une réelle politique d’égalité et d’accès aux postes à responsabilité.

Une action ferme pour éliminer la violence faite aux femmes. L’accompagnement des victimes doit être amélioré à chaque étape : campagnes de sensibilisation pour favoriser le soutien et la déclaration ; augmentation du nombre de places en hébergement d’urgence, avec choix pour les victimes de pouvoir rester chez elles.

Donner plus de moyens financiers pour couvrir l’ensemble du territoire avec des centres pratiquant l’IVG, notamment dans les zones rurales. Rembourser intégralement toute IVG. Assurer la gratuité de tous les moyens de contraception et des préservatifs. Organiser des campagnes d’information, sur la contraception des mineurs, tout particulièrement dans les établissements scolaires, sur la contraception d’urgence, et sur la contraception masculine.

 

Lesbiennes, gays, bi, trans et hétéros :

 

En France aujourd’hui, trois millions de personnes sont discriminées et ne bénéficient pas des mêmes droits que leurs concitoyen-ne-s en raison de leur orientation sexuelle.  Des plus hauts sommets de l’État à l’école, l’homophobie, la lesbophobie et la transphobie persistent sous des formes diverses et plus ou moins violentes. Réussir l’égalité des droits n’est donc pas  seulement un impératif juridique, mais une nécessité pour vivre ensemble dans une société respectueuse de toutes et tous.


les propositions des écologistes :

  • L’ ouverture du mariage et de tous les droits attenants aux couples de même sexe. L’accès égalitaire pour toutes et pour tous à l’adoption et aux techniques d’assistance à la procréation, et la reconnaissance légale de l’autorité des parents sociaux sur les enfants de couples homoparentaux.
  • La lutte contre l’homophobie, la lesbophobie et la transphobie dans toute la vie scolaire, le monde sportif et le monde du travail, par la sensibilisation de tous les acteurs.

 

Handicap

 

Notre société doit garantir aux personnes en situation de handicap les conditions de l’exercice plein et entier de la citoyenneté.

 

Les propositions des écologistes :

  • Donner les moyens aux personnes en situation de handicap de s’intégrer dans la société par la mise à niveau de l’allocation d’adulte handicapé, l’amélioration de l’insertion professionnelle par renforcement des moyens de l’AGEFIPH et du FIPHFP, un nouveau statut des travailleurs des Établissement et Services d’Aide par le Travail et un soutien des collectivités aux structures accueillant des travailleurs handicapées.
  • Garantir un plein accès des élèves handicapés à l’école, en augmentant significativement le nombre d’AVS.
  • Engager toutes les collectivités territoriales dans la mise en place de l’Agenda 22. Soutenir financièrement l’aménagement des logements particuliers ainsi que les logements adaptés et accompagné (ULS, maison-relais…) et répondre à la demande d’autonomisation des personnes handicapées.