Dimanche 6 mai, votons et faisons voter François Hollande

Au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle,  le temps est venu de faire le bilan de cette élection.

 

Les français, par leur vote massif, ont exprimé une très forte volonté de changement.

 

Pour la première fois depuis longtemps, le président sortant n’est pas en tête du premier tour.

 

Je tiens à remercier toutes et celles et ceux qui ont apporté leur suffrage à Eva Joly, qui a défendu les idées écologistes avec ténacité et courage.

 

Je suis bien sûr déçu du résultat obtenu par Eva Joly, qui a rassemblé un peu plus de 800 000 voix et 2,3% des suffrages exprimés.

 

Nous n’avons pas été en mesure de populariser les idées de l’écologie politique, dans un contexte où le vote utile et la peur d’un nouveau 21 avril se faisaient sentir.

 

Car c’est l’autre enseignement de ce scrutin : le Front National atteint un nombre de voix jamais atteint lors d’une élection présidentielle. Plus de 6 millions de français, soit 18% des voix, ont voté pour la candidate de l’extrême droite.

 

Si une partie de l’électorat du FN est ouvertement xénophobe, l’ampleur du score de celui-ci doit nous interpeller sur les raisons qui motivent tant de français à voter pour lui.

Le FN prospère dans les régions en crise, et dans les zones rurales où les services publics ont partout reculé ces dix dernières années.

 

Pour contrer l’extrême droite et combattre la droite au pouvoir, il faut une politique qui s’occupe des plus faibles, des personnes en situation d’exclusion, de précarité, et celles qui ont peur du déclassement.

Cela suppose un Etat qui reprenne la main et qui s’occupe de l’intérêt général, là où seuls les intérêts privés ou d’une minorité ont été systématiquement privilégiés ces cinq dernières années.

 

Nous appelons sans ambiguïté à voter pour François Hollande le 6 mai.

La France a besoin d’un nouveau président, et qui impulse une politique et des pratiques qui rompent avec celles de l’actuel locataire de l’Elysée.

 

C’est à un double choix que je vous appelle : celui d’un nouveau président de la République le 6 mai et celui d’une nouvelle majorité donnant toute sa place à l’écologie les 10 et 17 juin.