Après l’accident de Fukushima, place aux énergies renouvelables et aux économies d’énergies

 

La prise de conscience des dangers du nucléaire doit se doubler aujourd’hui d’une critique radicale de son modèle économique. La lutte contre la précarité et les passoires énergétiques devient une priorité. Sortir du nucléaire, c’est plus d’emplois non-délocalisables, plus de sécurité pour les habitants et un modèle énergétique enfin économe.
A l’occasion du premier anniversaire de l’accident de Fukushima, une grande chaine humaine contre le nucléaire entre Lyon et Avignon a rassemblé 60 000 personnes ce dimanche 11 mars.
Cette mobilisation citoyenne est un immense signe d’espoir pour tous ceux qui souhaitent une sortie organisée du nucléaire. Il est aujourd’hui possible que la France entame sa transition écologique.
85% de l’énergie consommée en France provient du pétrole, du charbon, du gaz et de l’uranium pour le nucléaire. Des ressources naturelles, qui un jour vont s’épuiser. Plus elles seront rares, plus elles seront chères. Plus elles seront chères, plus elles menaceront l’équilibre de notre société…Il faut donc changer de système énergétique. C’est possible. Si nous réduisons notre consommation globale, nous pouvons couvrir nos besoins grâce aux énergies renouvelables.

La solution des écologistes, c’est l’économie verte et le vivre-mieux ; c’est l’économie de proximité ; c’est le retour du long terme dans l’économie par la rénovation du dialogue social. En changeant de perspective, de modèle, nous pouvons ouvrir le chemin pour créer de nouveaux emplois .

 

Les emplois de demain ne seront pas ceux d’hier.

 

Pendant longtemps, certains ont voulu opposer écologie et emplois. Mais depuis plusieurs années, de nombreuses études réalisées par exemple pour la Confédération européenne des syndicats,l’association WWF ou pour l’Etat au moment du Grenelle de l’environnement,ont montré que plus d’écologie, c’est plus d’emplois.

Ainsi, selon l’Insee, isoler un logement crée, pour la même valeur ajoutée économique donc pour le même niveau de PIB, plus de quatre fois plus d’emplois en France que l’importation de gaz. Investir dans l’isolation permet donc de créer massivement des emplois non délocalisables tout en en détruisant très peu.

 

La mise en oeuvre de ce cercle vertueux implique de nouvelles politiques publiques que je m’engage à promouvoir et à défendre en tant que député du 19e arrondissement. Nous avons besoin d’urgence de mettre en oeuvre un plan national d’isolation des bâtiments pour agir contre la précarité énergétique. Il n’est plus acceptable de voir les charges des locataires exploser dans des immeubles qui sont de véritables passoires énergétiques chauffés au tout-électrique.