Une centrale nucléaire, ce n’est quand même pas la chaudière d’un gymnase !

 

Alors que l’ASN et EDF se veulent rassurants sur l’incident survenu dans la centrale de Penly, et que la centrale de Saint Laurent connaît aussi des ratés, nous demandons la plus grande transparence.

 

Un joint défaillant, une flaque d’huile et un départ de feu dans le bâtiment d’un réacteur nucléaire ne peuvent être considérés comme anodins. Nous parlons de nucléaire là, pas de la chaudière du gymnase du coin.

 

A peine l’incident de Penly maîtrisé , on apprend qu’un capteur défaillant a provoqué l’arrêt du réacteur n°2 de Saint Laurent. Les pro-nucléaires nous présentent une technologie high-tech et complètement contrôlée, ces incidents donnent plutôt le sentiment d’une plomberie vétuste.

 

Si l’ASN a déclaré l’incendiedePenly au niveau 1 sur l’échelle de l’INES, c’est que cette échelle accorde beaucoup d’importance à la dispersion de radioactivité. Mais il ne faut pas se tromper sur le sérieux de ce qui s’est passé.

 

Il y a aujourd’hui matière à se poser beaucoup de questions. Quelle est la série de « bugs » qui explique l’incident  ? Pourquoi a-t-il fallu attendre une heure avant l’intervention externe de pompiers ? Qu’est devenue l’eau récupérée ? Une fois de plus, nous attendons du gouvernement qu’il garantisse toute la transparence sur les évènements de Penly.