Mobilisation du 1er mai : Le détournement de la fête du travail n’a pas eu lieu !

L’appel de Nicolas Sarkozy pour la défense du « vrai travail », un non-sens au regard de la politique pour l’emploi menée par la droite au cours de ces dix dernières années, n’aura finalement pas eu l’effet escompté par le président de la République. Au contraire, il a conforté la mauvaise image que se font une majorité de travailleurs de son bilan. Quelle crédibilité accorder en effet sur ce thème à celui qui, en 2009, a tenté de placer son fils à la tête de l’Établissement public pour l’aménagement de la région de la Défense (EPAD) ?

L’ensemble des catégories socio-professionnelles de la population active française s’est donc mobilisé mardi 1er mai pour signifier à l’UMP qu’elle s’aventurait sur un terrain où sa légitimité est plus que limitée. Le terme « vrai travail » a été vécu comme une provocation par les ouvriers français, alors que la majorité de droite ne se sera souciée de leur sort qu’à l’approche du premier tour de l’élection présidentielle. Les employés du secteur tertiaire ont su répondre présents, pour dénoncer leurs conditions de travail toujours plus précaires. Les fonctionnaires savent également quelle priorité a occupé l’emploi dans l’agenda de Nicolas Sarkozy durant son quinquennat, eux qui subissent le non remplacement d’un poste sur deux, conformément à la logique réductrice de la révision générale des politiques publiques (RGPP). Enfin alors que 41% des cadres estiment que les pratiques managériales se sont dégradées, une frange très nombreuse d’entre eux avait décidé de rejoindre le cortège du 1er mai. Au final, la majorité des français estime que leurs revenus ne sont plus en adéquation avec leur charge de travail !

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La responsabilité de cette détérioration du climat social incombe en grande partie à un président de la République qui avait fait de la dérégulation du droit du travail l’un de ces objectifs prioritaires, conformément aux attentes des organisations patronales. Élus locaux et nationaux, adhérents et coopérateurs d’EELV avaient donc décidé de se donner rendez-vous boulevard Saint-Michel à Paris pour participer à la manifestation et faire valoir leurs idées pour travailler tous, pour travailler mieux.

 

 

 

 

Le programme d’EELV pour les élections législatives, que défendront Bastien François et sa suppléante Galla Bridier dans la 18e circonscription, propose plusieurs mesures phares comme :

  •  Le conditionnement de l’aide publique aux entreprises au respect par ces dernières de la stricte égalité salariale entre hommes et femmes.
  • Le droit à la formation tout au long de la vie : 16 semestres de formation continue à prendre tout au long de sa vie, avec garantie de revenus.
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Ces propositions remettent les droits des travailleurs au cœur du débat sur l’emploi.

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