Avis aux opérateurs téléphoniques : la régulation est en marche

Une trentaine de personnes étaient présentes le 24 mai dernier à l’invitation de Bastien François et de sa suppléante Galla Bridier, candidats aux élections législatives sur la 18ème circonscription, pour débattre de l’impact des antennes-relais de la téléphonie mobile sur la santé publique. Dans une intervention liminaire, Bastien François a insisté sur le caractère exemplaire du problème des antennes-relais, qui mêle enjeux de santé publique, dérégulation libérale de l’économie, affaiblissement des pouvoirs publics et inégalités sociales et territoriales.

Pascal Julien, adjoint au maire du 18e arrondissement, chargé du dossier de la « téléphonie mobile », après avoir présenté très clairement comment fonctionnent ces fameuses antennes-relais et dressé un état des connaissances scientifiques sur la nocivité de leur puissance d’émission, a détaillé le cadre juridique et administratif de l’installation de ces antennes et raconté la façon dont les opérateurs de téléphonie mobile avaient rompu la charte qui les liaient jusqu’à présent avec la ville de Paris.

 

P. Julien, adjoint au maire du 18ème

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Avec Marc Cendrier, expert de l’association Robin des toits, ils ont ensuite répondu aux nombreuses questions des présents, sur la téléphonie mobile, les antennes-relais, l’état de la réglementation, mais aussi, au-delà, sur les problèmes sanitaires posés par exemple par le wifi. Ce sont en fait tous les grands enjeux sanitaires, financiers et techniques posés par l’installation des antennes-relais dans nos quartiers et par les technologies du « sans-fil » qui ont été abordés pendant deux heures dans la cour de l’école Hermel, dans une ambiance à la fois conviviale et studieuse.

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En conclusion, Bastien François et Galla Bridier ont insisté sur la nécessité de respecter le principe constitutionnel de précaution – pour qu’on ne « découvre » pas dans 20 ou 30 ans une catastrophe sanitaire irréversible. Les opérateurs téléphoniques doivent très rapidement infléchir leur politique d’implantation et réduire le seuil d’exposition maximale de la population aux ondes électromagnétiques. Pour cela, Bastien François et Galla Bridier ont mis l’accent sur la nécessité d’une forte régulation législative de l’occupation par les opérateurs de téléphonie – à travers les ondes – de l’espace public, appelant à une reprise en main par l’Etat, mais aussi les municipalités, de ce secteur gouverné par la seule logique du profit immédiat au détriment de la santé publique. En présentant les grandes lignes du programme d’EELV sur le sujet, ils ont rappelé combien la présence d’un groupe écologiste à l’Assemblée nationale sera, dans ce domaine comme dans d’autres, d’une très grande utilité politique.

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