Pollutions et alimentation :

notre santé en danger !

Pollutions, ondes électromagnétiques, malbouffe et produits toxiques ont envahi nos assiettes, nos poumons et nos vies. Notre santé, et particulièrement celle de nos enfants, est en danger.

Les maladies corrélées aux modes de vie et à l’environnement sont une des principales causes de mortalité et de souffrance modernes. Ces maladies de civilisation, souvent chroniques, progressent plus vite que la médecine réparatrice, alors que la connaissance des facteurs de risque indique que la plupart seraient évitables.

PRÉVENIR LES MALADIES AVANT DE SOIGNER LES BÉNÉFICES DES INDUSTRIELS

 Chaque année, toujours plus d’enfants et de jeunes sont touchés par les cancers. Les allergies, l’asthme, l’obésité et le diabète explosent.

Réduction des pesticides, interdiction de certains produits chimiques, meilleure alimentation… Investir dans la prévention, c’est répondre à la crise sanitaire et apporter une solution innovante à l’enjeu du financement de la santé. Les maladies chroniques représentent 60% des dépenses de santé !

Prévenir, c’est s’attaquer à la surconsommation et à la surfacturation de médicaments : chaque année, nous dépensons 17 milliards de plus que les anglais pour nos médicaments. Autant que le déficit de la Sécu !

Oui à la prévention, non à une rente pour les industriels de la santé !

Il est urgent de remettre au centre de la politique de santé la recherche du bien commun. Aux intérêts privés de l’industrie du médicament, les écologistes opposent la transparence, la prévention des maladies, l’éducation pour la santé.

 ALIMENTATION, POLLUTION, SANTÉ,

 LES ÉCOLOGISTES PROPOSENT :

• Lutter contre la pollution chimique en lançant un grand “Plan Chimie Saine” permettant d’encadrer strictement l’utilisation de pesticides. Tous les perturbateurs endocriniens tels que le Bisphénol A doivent être définitivement interdits.

 • Développer l’éducation à l’équilibre alimentaire, généraliser le bio, à commencer par les cantines scolaires, aider la conversion des paysans au bio, développer les circuits courts (AMAP) ; réglementer drastiquement la publicité agroalimentaire à destination des enfants.

 • Instaurer un seuil d’exposition maximum aux ondes électromagnétiques de 0,6  V/m ;  mettre en place un moratoire sur la 3G (UMTS) ; pour la reconnaissance de l’électro-hypersensibilité – EHS - (syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques) comme pathologie liée à la pollution électromagnétique.

 • Lutter contre le poids des lobbies – industrie pharmaceutique, chimique, agroalimentaire, sucre, alcool – et protéger par la loi les lanceurs d’alerte.

 • Pour une démocratie sanitaire : associer à la gestion des politiques de santé les malades, leurs familles, les personnels soignants, les personnels administratifs, les collectivités territoriales, la Mutualité…

 • Organiser un service régional d’éducation et de promotion de la santé, et mettre en place une politique de santé environnementale et de santé au travail.

 • Assurer la couverture du territoire par la médecine générale et par la création de Maisons de santé pluridisciplinaires de proximité.

 • Développer une réelle politique de réduction des risques pour les usagers de drogues, ouvrir des salles de consommation de drogues à moindre risque pour les consommateurs en grande précarité : soigner et ne plus emprisonner pour cause d’usage de drogues.

 • Moderniser l’hôpital public en le sortant d’une logique comptable : remise en question de la tarification à l’acte, suppression des franchises.

 • Reconnaître les médecines non conventionnelles, en ayant pour elles les mêmes exigences que la médecine conventionnelle.