Anne Babian-Lhermet » Propositions http://annebabianlhermet.eelv-legislatives.fr La candidature EÉLV pour la 3ème circonscription de l\'Allier aux Élections Législatives 2012 Fri, 15 Jun 2012 15:14:13 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.4.2 Quel avenir pour nos campagnes ? http://annebabianlhermet.eelv-legislatives.fr/quel-avenir-pour-nos-campagnes/ http://annebabianlhermet.eelv-legislatives.fr/quel-avenir-pour-nos-campagnes/#comments Thu, 07 Jun 2012 08:02:32 +0000 francoisskvor http://annebabianlhermet.eelv-legislatives.fr/?p=2015

Tirées du dernier ouvrage de l’agronome Marc Dufumier, Famine au sud, malbouffe au nord, voici quelques pistes en direction d’une réforme de notre agriculture, dans la perspective notamment de la prochaine PAC (Politique Agricole Commune).

Il est urgent de mettre fin à la course au productivisme :

La France en effet ne peut pas produire des denrées standard à grande échelle.

Nos rendements céréaliers dopés aux engrais et produits phytosanitaires sont déjà au maximum (2 fois plus qu’aux Etats-Unis, 3 fois plus qu’en Ukraine), sauf à accroître encore plus les dégâts sur l’environnement et à augmenter les coût de production (incidence du coût du pétrole). La France ne peut concurrencer les pays exportateurs. Ceux-ci peuvent encore, grâce aux réserves de terres arables dont ils disposent, faire des économies d’échelle et accroître leurs rendements à l’hectare avec des coûts de production bien plus fables que les nôtres (en particulier de main-d’œuvre.)

Il faut donc « réorienter nos agricultures en tenant soigneusement compte des diverses potentialités productives et caractéristiques écologiques de chaque territoire. »

Il faut diversifier les systèmes de production  en proposant des produits fermier et bio du terroir, en assurant la qualité écologique des territoires. Il faut aussi remettre en culture les variétés abandonnées, effacées du catalogue officiel du GNIS sous la pression du lobby des grands groupes semenciers.

Libérer notre agriculture de sa dépendance à l’égard du Nouveau Monde (soja), découlant du choix politique de surproduire céréales et sucre au détriment de la luzerne et des fèves utiles à l’alimentation animale. Un autre aspect de cette réorientation sera de permettre la réduction de notre consommation d’engrais azotés de synthèse. Cela ne se fera que si parallèlement on instaure des droits de douane à l’importation des protéagineux, en fait le soja. Il faudra donc remettre en cause les accords internationaux de Blair House de 1992 selon lesquels l’Europe s’est engagée à ne pas recourir à un tel protectionnisme, mais garder les mains libres « pour subventionner directement ses agriculteurs pour des productions excédentaires, exportées à prix de dumping. » Nous devrons donc aussi arrêter d’exporter au Sud nos excédents de sucre, céréales, poudre de lait.

Il faudra aussi, en utilisant la restauration collective comme levier, développer les labels et la filière bio. Des municipalités ont déjà réussi à recréer des « ceintures maraîchère qui permettent un approvisionnement en circuit court, du champ dans l’assiette, des fruits et des légumes ». Les AMAP développent les circuits courts.

Quelles propositions pour la nouvelle P.A.C. 2013 ?

Les agriculteurs dans leur ensemble regrettent l’époque ou leur rémunération était assurée par la vente de leurs produits à des prix corrects et stables.

Il faut donc viser une politique de prix et non une politique de subventions. Il faut donc gérer des stocks régulateurs et imposer des quotas plutôt indexés sur le nombre d’actif que sur la surface des exploitations.

Renoncer à exporter vers les pays du Sud en pratiquant le dumping avec ses surplus de production.

Rémunérer directement les agriculteurs comme « jardiniers de paysage »

L’idée est de faire prendre en charge par la collectivité des services d’intérêt général environnementaux (protection des sources d’eau potable, entretien des bocages, élevage d’insectes pollinisateurs…)

Un bonus malus sur les productions agricoles, c’est-à-dire taxer les pesticides et redistribuer intégralement cette taxe à ceux qui se reconvertissent en bio, en laissant le choix aux paysans des techniques de culture et d’élevage.

 

En 2050, l’agriculture bio et paysanne peut nourrir la planète, ce n’est pas une utopie. En effet de récents rapports d’experts : le rapport Agrimonde ( 2009)et celui de l’IAASTD (Evaluation internationale des connaissances des sciences et des technologies agricoles pour le développement) vont dans ce sens.

Enfin le « Rapport sur le droit à l’alimentation » présenté à l’Assemblée générale de l’ONU en décembre 2010 montre que l’agroécologie pourrait doubler la production alimentaire des pays du Sud en dix ans.

 

 

 

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Chômage : la résignation n’est pas écologiste (2/2) http://annebabianlhermet.eelv-legislatives.fr/chomage-la-resignation-nest-pas-ecologiste-22/ http://annebabianlhermet.eelv-legislatives.fr/chomage-la-resignation-nest-pas-ecologiste-22/#comments Mon, 04 Jun 2012 20:15:33 +0000 francoisskvor http://annebabianlhermet.eelv-legislatives.fr/?p=1708 Le chômage est la préoccupation numéro 1 des Français. Pourtant sur le front du chômage, la résignation semble être de mise après 40 ans d’échecs ou d’insuffisances, 40 années passées à attendre le retour d’une croissance envolée et toujours insuffisante.

En trois décennies, il n’est que deux périodes à avoir connu une croissance susceptible de réduire le chômage :

88-91 : les années Rocard ; 4% de croissance – 80 000 chômeurs de moins / an. Pour résorber un chômage de 4 millions, faudra-t-il attendre 40 ans ou 40% de croissance

97-2001 : les années Jospin ; 3% de croissance – 500 000 chômeurs de moins en trois ans avec les emplois jeunes et les 35 heures, deux politiques publiques de l’emploi en tant que telles.

 

Mais que faire si la croissance

a- risque de ne pas revenir

b- s’avère elle-même insuffisante ?

 

Les écologistes proposent d’ouvrir quatre pistes dès 2012 afin de créer 981 000 emplois nets d’ici 2020. Voici les trois dernières. 

Au-delà de la transition énergétique, 

 

2 – Une économie solidaire ou Vivre mieux : + 490 000 emplois d’ici 2020

 

Offrir un logement décent pour tous : 100 000 logements neufs supplémentaires par an : +200 000 emplois

Coût pour l’Etat : libération de foncier ; orientation du 1% logement vers la construction et du Livret A vers le logement social.

 

Une place en crèche pour tous : + 90 000 emplois pour 400 000 places de crèche.

Coût : 4 milliards compensés par le travail des mères libérées et la non-perte de qualification pendant le temps de maternité.

 

Une prise en charge solidaire de la dépendance : + 200 000 emplois

Coût : 6 milliards compensé par une harmonisation progressive de la CSG des retraités sur celle des actifs.

 

Et sans les chiffrer pour l’instant, deux autres pistes :

 

3- Une économie de sobriété :

Économie d’énergie travaillée ou RTT : pilotée de manière concertée, sans porter atteinte à la compétitivité des entreprises, la RTT peut conduire à une création sensible d’emplois (500 000 emplois créés par la loi Aubry I ; 400 entreprises fonctionnent déjà à 4 jours).

Économie de matières premières employées : le développement des filières locales de recyclage est un important gisement d’emplois.

 

4- Une économie de proximité : répondre aux besoins fondamentaux (alimentation, énergie, logement, habillement) par l’économie locale implique un fort développement des bassins d’emplois locaux. Tel est le grand défi de l’écologie dessinée démocratiquement au plus près de chaque territoire… Tel est d’ailleurs le grand défi de notre circonscription face à sa réindustrialisation et à la revitalisation de sa démographie.

Anne Babian-Lhermet

 

]]> http://annebabianlhermet.eelv-legislatives.fr/chomage-la-resignation-nest-pas-ecologiste-22/feed/ 0 Chômage : la résignation n’est pas écologiste (1/2) http://annebabianlhermet.eelv-legislatives.fr/chomage-la-resignation-nest-pas-ecologiste-12/ http://annebabianlhermet.eelv-legislatives.fr/chomage-la-resignation-nest-pas-ecologiste-12/#comments Sat, 02 Jun 2012 19:16:32 +0000 francoisskvor http://annebabianlhermet.eelv-legislatives.fr/?p=1706 Le chômage est la préoccupation numéro 1 des Français. Alors que la résignation est souvent de mise, Europe Écologie les Verts propose la création de 981 000 emplois nets d’ici 2020. Comment ? Pour quel coût ? Les chiffres.

Sur le front du chômage, la résignation est de mise après 40 ans d’échecs ou d’insuffisances, 40 années passées à attendre le retour d’une croissance envolée et toujours insuffisante. 

En trois décennies, il n’est que deux périodes à avoir connu une croissance susceptible de réduire le chômage :

  • 88-91 : les années Rocard ; 4% de croissance – 80 000 chômeurs de moins / an. Pour résorber un chômage de 4 millions, faudra-t-il attendre 40 ans ou 40% de croissance
  • 97-2001 : les années Jospin ; 3% de croissance – 500 000 chômeurs de moins en trois ans avec les emplois jeunes et les 35 heures, deux politiques publiques de l’emploi en tant que telles.

 

Mais que faire si la croissance

a- risque de ne pas revenir

b- s’avère elle-même insuffisante ?

 

Les écologistes proposent d’ouvrir quatre pistes dès 2012 afin de créer 981 000 emplois nets d’ici 2020 : une économie de transition / une économie solidaire / une économie de la sobriété / une économie de proximité. Dès le 18 juin, nous proposons de jouer sur les deux premières.

 

1 – Une économie de transition vers une économie verte :

Le « Green Deal », en référence au New Deal des années 30 qui avait été le modèle de passage des économies occidentales de l’ère du charbon à celle du pétrole et de l’électricité (autour de l’automobile et du fordisme notamment). Le « Green Deal », quant à lui, devrait nous permettre de sortir du pétrole (et de l’impécunieux nucléaire) à l’horizon 2050. En tablant sur le triptyque sobriété, efficacité et renouvelables, cette transition représente un énorme gisement d’emplois non délocalisables dans le bâtiment (30 millions de logements à rénover en France), les matériaux, les énergies renouvelables.

 

  • Énergies renouvelables et économies d’énergie : +446 000 emplois nets

 

énergies renouvelables : +141 000 emplois directs et indirects

filière solaire : 80 000 emplois pour une puissance installée de 20 gigawatt (soit 20 fois la puissance du parc installé à fin la 2010).

filière éolienne : 40 000 emplois pour une une puissance installée de 30 mégawatt (soit 6 fois le parc actuel).

Filière bois : 15 000 emplois

Biogaz : 6 000 emplois

 

économies d’énergie : +440 000

La réhabilitation énergétique des logements est prioritaire pour diviser par quatre les émissions de CO2. L’objectif est d’atteindre un rythme de 900 000 logements par an réhabilités aux normes basse consommation d’ici 2020.

130 000 emplois dans les ouvertures

260 000 dans l’isolation

45 000 pour les systèmes de chauffage efficaces

 

Emplois à reconvertir dans les énergies fossiles : – 65 000 emplois pour une réduction de 30% de la consommation d’énergies fossiles.

Reconversion progressive de la filière nucléaire : -70 000 emplois pour 37 réacteurs fermés (soit 63% du parc installé)

 

 

  • Privilégier les transports en commun pour se déplacer : – 30 000 emplois

Transports collectifs : +30 000

Automobile : – 60 000 emplois

 

  • Convertir l’agriculture française au bio : +75 000 emplois pour 20% de surface agricole

en agriculture biologique en 2020.

L’agriculture biologique est de 20% à 30% plus intensive en main d’œuvre que l’agriculture conventionnelle.

 

Le coût de cette transition est quasi nul pour l’État, via une fiscalité écologique et un redéploiement des budgets alloués au secteur routier et autoroutier : Voir ici 

Mais au-delà de la transition ? Il faut d’ores et déjà prendre la direction d’une société écologique, celle du Vivre mieux. Que recouvre ce slogan ? J’y reviendrai très vite ici même.

 Anne Babian-Lhermet

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La circonscription Paléopolis http://annebabianlhermet.eelv-legislatives.fr/la-circonscription-paleopolis/ http://annebabianlhermet.eelv-legislatives.fr/la-circonscription-paleopolis/#comments Tue, 29 May 2012 22:45:11 +0000 francoisskvor http://annebabianlhermet.eelv-legislatives.fr/?p=1943 Le musée Paléopolis a ouvert ses portes à Gannat en avril dernier. La circonscription du même nom a des racines bien plus anciennes. Mais aux rhinocéros, elle a substitué des dinosaures. 

Claude Malhuret est maire de Vichy depuis 1989 ; Gérard Charasse fut élu maire du Vernet en 1977 : à eux deux, ils cumulent près d’un siècle de mandats, soit, en moyenne, un demi-siècle chacun. Une éternité !

À titre d’illustration, il y a cinquante ans, la France sortait à peine de la guerre d’Algérie. 

Un siècle de mandats cumulés : l’inertie induite sur le bassin de Vichy est écrasante. Mais que nous propose-t-on en 2012, avec ici « le changement maintenant », et là « le vrai changement maintenant » ? Rien moins que de battre le record de Jeanne Calment…

 

Cette situation des mandats et des élus dans la région de Vichy induit plusieurs choses :

 

  •  l’inertie politique. Avec un slogan : que tout change pour que rien ne change. Les deux témoins de la lente mais impressionnante désindustrialisation du bassin vichyssois qui se représentent à nos suffrages aujourd’hui voudraient une nouvelle fois nous convaincre de leur capacité à l’enrayer voire à l’inverser. Leur seule stratégie de reconquête consistant à attendre Godot, en gros une route, une autoroute, une voie de chemin de fer ou un investisseur ; le message est clair : « Le salut vient d’ailleurs, attendons le miracle. »

 

  • l’inertie électorale. Avec un seul slogan : ne pas faire campagne. Ne surtout pas débattre, ne pas avancer d’idées, ne prendre aucun risque. ‘Un siècle que c’est comme ça, aucune raison de changer.’ Le vote que l’on attend de vous les 10 et 17 juin prochains n’est alors plus qu’une simple formalité, la simple validation d’un système immobile et inefficace.

 

  • l’inertie démocratique. En bons gestionnaires de leurs carrières respectives, Gérard Charasse et Claude Malhuret évitent de s’avancer sur des idées, de se lancer dans des débats.

En outre, les espaces de débat sont rares sur la circonscription : en dehors de la presse écrite, dont les deux titres locaux font leur travail, il n’y a plus sur Vichy une seule radio locale, pas une seule télévision. L’utilisation d’Internet et des réseaux sociaux reste limitée ; et elle est soigneusement évitée par les deux ‘grands’ candidats qui ne s’y risquent pas, de peur d’ouvrir le champ clos de leur affrontement et d’en perdre le contrôle.

Dans la circonscription Paléopolis, l’inertie est à son comble : rien ne change, ni les hommes, ni les canaux, ni les mots, encore moins les idées. La campagne ne respire pas, on l’étouffe, elle s’asphyxie.

 

Pour l’écologiste que je suis, faire campagne pour l’élection législative consiste à lutter sur deux fronts :

- porter les idées écologistes afin de leur permettre de progresser

- lutter contre ce système politique asphyxiant et finalement si frustrant.

Bref lier les propositions écologistes à l’exigence démocratique nécessaire à notre pays comme à la région de Vichy.

Face à ce système ossifié de petite notabilité provinciale, ma candidature représente une alternative citoyenne. Et soyez assurés que je ferai tout pour que cette alternative devienne l’alternance si difficile.

Je porterai aussi les propositions écologistes qui rendront, à l’avenir, plus facile l’alternance des idées et des hommes dans notre pays :

  • limitation du cumul des mandats.
  • généralisation de la parité hommes-femmes en politique.
  • mise en place d’un véritable statut de l’élu.
  • mise en place d’un scrutin partiellement proportionnel qui permettra d’éviter la trop grande personnalisation des scrutins et favorisera l’émergence de véritables débats d’idées dans les campagnes.
  • nouvelle étape forte de la décentralisation, avec dévolution de compétences majeures (énergie, logement…) aux structures régionales et intercommunales ; le renforcement des compétences locales devant s’appuyer sur un renforcement substantiel de la démocratie locale. 

Rien n’est jamais joué d’avance. Ne donnons pas à l’immobilisme la chance de la résignation. Les 10 et 17 juin prochains, nous avons la possibilité d’ébrécher le système jurassique qui verrouille notre circonscription.

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Anne Babian-Lhermet : « L’écologie, des mesures anti-dettes » http://annebabianlhermet.eelv-legislatives.fr/lecologie-ou-les-mesures-anti-dettes/ http://annebabianlhermet.eelv-legislatives.fr/lecologie-ou-les-mesures-anti-dettes/#comments Mon, 28 May 2012 21:16:35 +0000 francoisskvor http://annebabianlhermet.eelv-legislatives.fr/?p=1710 Notre économie et notre monde marchent sur la dette.

« L’économie mondiale est comme une voiture qui roule mais qu’on a besoin d’arrêter tous les 300 mètres pour lui donner un litre d’huile. Nous sommes addicts à la dette », déclare l’économiste Pierre Larrouturou.

Comment ça marche ?

Nos économies marquées par un chômage persistant et des croissances faibles (ne résorbant donc pas le chômage) ont trouvé un bon additif au pétrole, leur carburant naturel : la dette. Depuis les années 70, nos sociétés accumulent des montagnes de dettes. Le château de cartes s’est effondré en 2008. Mais les leçons n’ont pas été tirées. La prochaine crise sera plus grave encore.

Qu’est-ce qu’une dette ?

La dette, c’est employer des ressources dont on n’aurait dû disposer que demain ; et ainsi en priver nos enfants qui, eux, en auront besoin demain ; mais qui devront reboucher les trous que nous avons creusés avec les ressources qui auraient dû leur servir à vivre.

La dette est donc :

  • financière

  • écologique (déchets ménagers, nucléaires, CO2, épuisement des ressources…)

  • morale : un confort illusoire est facturé aux générations futures et aux plus pauvres.

Seuls les écologistes mettent toutes les dettes à l’envers ; en trois points : s’acquitter de notre dette morale en réduisant les dettes écologiques et financières à des niveaux soutenables pour les générations futures.

Nous proposons donc d’agir, dès le 18 juin prochain, pour un « new deal » écologique et social, pour une nouvelle économie innovante, soutenable et riche en emplois.

Comment ?

Nous nous attacherons à réduire :

  • la dette privée

Travailler tous (et non plus travailler plus) et substituer les salaires aux dettes. Nous lancerons dès l’été 2012 trois grandes négociations sur les retraites, la réduction du temps de travail (vers les 32h) et la formation tout au long de la vie.

  • la dette publique

Réduire de 1% de PIB le déficit en 2012 soit 30 milliards de recettes nouvelles affectées à la réduction du déficit (autour, notamment, d’une refonte de la fiscalité).

  • la dette énergétique

Une puissante politique de conversion énergétique s’appuiera sur le développement de nouvelles filières industrielles dans les énergies renouvelables dont regorgent nos territoires et notamment l’Allier (bois, biomasse, biogaz, géothermie puis, dans une moindre mesure solaire et éolien)

Sera mise en place une politique volontariste de soutien au secteur du bâtiment :

- construction de logements neufs : 150 000 logements sociaux BBC - coût : 2 milliards d’euros

- isolation des bâtiments : 150 000 logements BBC en 2012 pour atteindre un rythme annuel d’un million en 2020 - coût : 1 milliard

- Plan immobilier BBC universitaire – coût 1 milliard 

  • la dette de nos déchets : consommer mieux, recycler et réduire notre montagne de déchets (ménagers, chimiques, nucléaires, fonciers, gaz à effet de serre, …) réduira le coût de nos produits et donnera de l’air à nos enfants, ainsi qu’à notre pouvoir d’achat.

S’il nous faut sortir du pétrole et du nucléaire, les écologistes prônent aussi la sortie d’un système nourri par l’accumulation des dettes. Mais s’il faut parler endettement, parlons alors de toutes les dettes que nous laissons à nos enfants.

La majorité qui s’apprête à sortir ne parle jamais que de dettes financières pour mieux nous conduire à l’austérité, en fait à un partage inégal du poids de cette dette. Quand les écologistes parlent dette, c’est pour poser la question du partage de son poids. A l’austérité généralisée nous substituerons sobriété et prospérité partagée : la réduction de notre dette énergie-climat aura d’ailleurs comme priorité un double soutien aux ménages ainsi qu’aux entreprises les plus fragiles. [Voir le financement de notre Fonds de conversion écologique]

Et cela, en créant plus de 900 000 emplois d’ici la fin de la décennie. J’y reviendrai dans les jours suivants.

 Anne Babian-Lhermet


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