Pour les écologistes, un toit est un droit !

Il manque aujourd’hui plus de 900 000 logements en France. 3,6 millions de personnes sont mal- logées ou sans logis, dont 600 000 enfants.

L’habitat est devenu un facteur majeur de précarisation du fait de la hausse incontrôlée des prix et du renchérissement du coût de l’énergie.

Un objectif de construction de 500 000 logements par an dont 150 000 logements sociaux (dont 15 % à 20 % de logements très sociaux) sera fixé en début de mandature en BBC et promouvant les écomatériaux. Les ressources du Livret A seront réaffectées es­sentiellement à la construction de logements.

Les niches fiscales liées à l’investissement immobilier seront supprimées.

Pour développer l’accession so­ciale à la propriété, nous ciblerons le prêt à taux zéro (PTZ) en direction des foyers les plus mod­estes.

Nous revendiquons l’accueil inconditionnel dans les structures d’hébergement, en maintenant les capacités d’accueil tout au long de l’année.

La suppression des places d’hébergement ne doit se faire qu’au rythme de l’extinction de la demande d’hébergement. Pour un passage serein vers un logement adapté, l’accompagnement social doit être encouragé (pensions de famille…).

Nous ne laisserons personne à la rue. Nous interdirons les expulsions sans relogement. Nous développerons “l’inter médiation locative” à grande échelle, c’est-à-dire au prix du marché si nécessaire, aboutissant impérativement vers la mise en œuvre d’une solution de logement durable (sans remise à la rue).

Nous logerons les 20 000 personnes prioritaires au DALO, par la construction de logements très sociaux et la captation de logements dans le parc privé. Nous éradiquerons l’habitat indigne et mobiliserons le parc vacant en faisant adopter à l’échelle communale un plan d’éradication de l’habitat indigne et en renforçant les crédits de l’ANAH.

Nous appliquerons systématiquement la loi de réquisition qui permet au Préfet d’installer d’office dans des logements vacants depuis plus de 6 mois, des personnes mal-logées ou sans logées, éligibles à un HLM.

Nous augmenterons la taxe sur les logements et les bureaux vacants, et dans toutes les grandes villes, nous aiderons à la reconversion de bureaux en logements.

Nous maîtriserons les hausses de loyers en les encadrant à la relocation, en alignant les premiers loyers au niveau du quartier et en plafonnant les prix au m2. Nous décréterons immédiatement un moratoire de trois ans sur les loyers. Nous créerons un “miroir des loyers” pour constituer un référentiel des loyers pratiqués.

Afin d’encourager la location des bien immobiliers par les propriétaires, nous sécuriserons la location par l’instauration d’une véritable garantie des risques locatifs généralisée et non réservée aux plus aisés.