Soutien aux apiculteurs et propositions pour défendre les abeilles

Suite aux dernières publications scientifiques, le gouvernement est encore une fois montré du doigt pour avoir autorisé quatre années consécutives un pesticide très fortement soupçonné de tuer les abeilles. La dernière étude de l’INRA menée sur 653 abeilles montre clairement un lien mortel pour les abeilles exposées au thiamétoxam. Le thiamétoxam est la matière active du pesticide CRUISER OSR vendu par la firme suisse Syngenta (leader mondial des pesticides et des semences).

Ce nouveau pesticide est 5 400 fois plus puissant que le DDT, pesticide, aujourd’hui interdit et créé pour lutter contre les transmissions de maladies par les insectes. On peut donc craindre une nouvelle catastrophe écologique au niveau apicole. En effet le CRUISER, qui est autorisé depuis quatre ans en France, l’est pour la première fois sur le colza. Or le colza est l’une des premières productions françaises de miel ! Je m’engage, si je suis élu, à œuvrer pour l’interdiction de ces pesticides qui exterminent aujourd’hui les abeilles.

Un autre fléau touche de plus en plus durement notre région : le Frelon Asiatique. Les apiculteurs demandent depuis sept ans des pièges à phéromones, mais rien n’est fait. Si je suis élu j’exigerai avec mes autres camarades écologistes, qu’un véritable plan de lutte soit mis en place pour lutter contre le frelon asiatique.

Je rappelle que le prix de notre alimentation est intimement lié au travail inlassable de pollinisation qu’effectuent les abeilles. Or ce travail est principalement effectué par des apiculteurs amateurs (80%), qui sont les plus touchés. Si l’on ne veut pas voir fortement augmenter les prix des denrées alimentaires dans les prochaines années, il va falloir prendre le dossier des Abeilles à bras le corps et ne pas se contenter de mesurettes dénuées de courage politique ! C’est ainsi que l’impossible coexistence entre cultures OGM et apiculture doit conduire les pouvoirs publics à interdire définitivement et non pas temporairement le maïs MON 810.

En tant que candidat aux législatives, j’apporte tout mon soutien aux apiculteurs qui subissent de plein fouet ces fléaux et j’appuie leurs revendications pour une agriculture respectueuse de l’environnement.