La pro de l’écologie au quotidien

Une alimentation saine et durable privilégiant les circuits courts, les productions locales, la chasse au gaspillage et la prévention en matière de santé, Laurence Pellardini en a fait le coeur de son activité professionnelle et un mode de vie au quotidien.

Dans les ateliers de formation à la cuisine bio qu’elle organise sur la base d’un concept qu’elle a créé et déposé à l’INPI (Institut National de la Propriété Intellectuelle), elle apprend à conjuguer avec créativité goût, plaisir, et santé.

De même lorsqu’elle organise une conférence ou le ravitaillement de randonneurs en montagne, avec l’un de ses amis guides.

Ses origines italiennes et catalanes conjuguées à une enfance aux parfums de Provence l’ont empreinte de culture aux accents multiples.

Mais à 45 ans, la candidate représentant le M.E.I (Mouvement des Ecologistes Indépendants), sous l’étiquette duquel elle s’est présentée comme suppléante aux législatives de 2012, a choisi de s’installer dans le village de Sillingy, en Haute-Savoie, après avoir exploré des horizons variés.

Formée dans un premier temps au management international éthique, elle exerce vingt ans dans différents pays européens, en tant que formatrice à l’interculturalité au sein de nombreuses entreprises et organismes tels que L’Alliance et l’Institut Français.

Durant 5 ans, elle coopère à un projet didactique européen pilote au lycée d’Aoste en tant qu’experte francophone.

Dans un second temps, ses activités de coordination au sein d’une clinique de procréation assistée étrangère la confortent dans la conviction que l’infertilité est dans de nombreux cas une pathologie de civilisation. Elle décide alors de travailler en amont, sur la prévention et la formation, tout en mettant l’accent sur le plaisir épicurien lié à l’acte de nutrition.

Engagée dans une association pour l’émancipation des femmes en Tanzanie, ouverte à toutes les cultures « car comprendre l’altérité, c’est la voie de la tolérance et de la paix ».

Fondamentalement pro-européenne et anti-nucléaire, Laurence Pellarini prône « une autre mondialisation » tenant compte de l’interdépendance climatique entre les continents, par exemple, et des « alternatives à la démocratie », avec comme modèles les SCOP ou les réseaux de villages écoalternatifs

Sa philosophie : un engagement en conscience pour transformer un monde de dualité en un univers de coopération.