1. Une équipe au service des européennes et des européens

Etre député européen n’est pas un lot de consolation pour élu en mal de mandat. Au Parlement Européen, tous les élus écologistes travaillent à plein temps pour faire progresser l’Europe qui protège, qui engage les chantiers du futur. Elus, experts dans leurs domaines, les écologistes restent toujours des militants des luttes sociales et environnementales. Ce sont surtout des femmes et des hommes engagés, proches des gens et de la société civile, qui ont fait le choix d’une aventure collective au service de l’intérêt général.

 

2. L’Europe, un espace de paix pour tous

La crise ukrainienne montre que la guerre n’est jamais très loin. Elle illustre la nécessité absolue d’avoir en Europe une vraie politique étrangère et une vraie défense communes, capables de peser sur les affaires du monde. Quel poids la France seule a-t-elle aujourd’hui face à la Russie, la Chine, l’Inde ou les Etats Unis ? Exister sur la scène mondiale et garantir la paix sur notre continent passe par plus d’Europe, pas par un repli national impuissant.

 

3. L’air et l’eau se moquent des frontières des Etats

Comme le nuage de Tchernobyl, les particules fines dues au diesel, la pollution de l’air et de l’eau ne s’arrêtent pas aux frontières, c’est au niveau européen qu’il faut agir pour notre environnement et notre santé. Les écologistes se battent tous les jours au Parlement européen pour garantir et améliorer ces normes face aux lobbies des multinationales.

 

4. Stop à la compétition entre européens, vive la coopération

Deux tiers de notre commerce extérieur se fait avec nos voisins européens. Nos économies sont interdépendantes. Pour exister face aux géants mondiaux, arrêtons de nous faire concurrence entre Etats européens, organisons la coopération pour construire une véritable industrie « Made in Europe », pour créer l’Airbus des énergies renouvelables et des transports durables. Sans coopération européenne, Airbus serait-il l’égal de Boeing ?

 

5. Réparer l’Europe et l’Euro plutôt qu’y renoncer

L’Europe fonctionne mal. La France également. Envisage t’on pour autant de jeter, de casser la France ? Non bien sûr. Pour les écologistes, l’enjeu est de réparer l’Europe en la rendant plus transparente et démocratique. Les pouvoirs du Parlement Européen doivent être renforcés face à ceux des Etats. Il faut aussi réparer l’Euro en obligeant la Banque Centrale Européenne à prendre en compte l’intérêt des peuples avant celui des marchés. Voter pour les euro-sceptiques, c’est mettre la tête dans le sable, c’est croire au retour d’un âge d’or qui ne reviendra pas.

 

6. Trop de libre-échange nuit à la santé

Boeuf aux hormones, poulet lavé à la javel, OGM pour tout le monde : le traité transatlantique TAFTA, négocié en catimini par les autorités européennes et américaines, c’est la porte ouverte à tous les abus. Il permettrait de remettre en cause les réglementations obtenues d’arrache pied face aux multinationales, ces normes qui protègent encore notre santé, notre modèle alimentaire, notre culture, nos libertés, notre diversité. Nous avons réussi à rejeter le traité anti-contrefaçon ACTA qui menaçait les libertés individuelles, nous réussirons avec vous à rejeter TAFTA.

 

7. Les lobbies ne votent pas écolo

Les écologistes sont le cauchemar des lobbies et c’est une de nos grandes fiertés. L’intérêt général des citoyens européen doit toujours primer sur les intérêts privés. C’est une lutte quotidienne au Parlement européen que mènent les écologistes, qui ont permis la création de Finance Watch, première ONG à s’opposer au lobby des banques.

 

8. L’Europe pour réguler la mondialisation

Les ports européens se livrent une concurrence acharnée qui les poussent à négliger les normes qui s’appliquent aux produits importés. Nous nous battrons pour créer une véritable douane européenne, seule à même de faire respecter ces normes partout en Europe et instaurerons la taxe européenne sur les transactions financières qui contribuera à réguler le système financier.

 

9. A chaque pot son couvercle, à chaque échelle de problèmes, sa réponse.

Pour les sujets mondiaux (énergie, droits numériques, dérèglement climatique, défense, diplomatie, environnement…), le fédéralisme, c’est l’avenir et la bonne échelle pour résoudre les crises et les défis du 21ème siècle. Seuls les écologistes s’engagent franchement dans cette construction fédérale qui demandera un énorme travail de conviction des peuples, car ce sont eux qui au bout du compte devront se prononcer sur ce saut fédéral.

 

10. Voter utile, c’est voter écolo

On prédit une abstention record le 25 mai. Pas de quoi se réjouir, la participation aux élections baisse inexorablement depuis 20 ans. Mais, moins nous sommes nombreux à voter, plus le vote de chacun compte proportionnellement. Si vous partagez nos objectifs sur l’environnement, la santé, l’énergie, l’alimentation, la solidarité, en votant pour Europe Ecologie, vous renforcerez notre capacité à peser au Parlement Européen pour défendre les intérêts des citoyennes et citoyens.

 

 

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