La transition écologique, pour préserver le Val de Loire

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Samedi 26 avril, Clarisse Heusquin tête de liste Europe Ecologie aux élections européennes et ses colistiers : Sylvie David Rousseau et Jean Sébastien Herpin ont dénoncé le projet du pont de Jargeau dans le Loiret. Les candidat-e-s sont allés à la rencontre des élus, militants et opposants de ce projet très contesté sur les bords de Loire.

Concrètement, il s’agit de créer une déviation de la route départementale 921 sur une longueur de 14km avec un nouveau pont sur la Loire. Avec un coût estimé à 100 millions d’euros, cette infrastructure aurait un impact majeur sur le fleuve, les zones agricoles et naturelles. Sur le dossier, Clarisse Heusquin a rappelé l’importance du rôle joué par Parlement européen. En 2005, La Commission des pétitions du Parlement européen avait été saisie par plusieurs associations du Loiret. En 2007, une délégation de parlementaires européens était venue dans le val de Loire. Cela avait abouti au rapport Hammerstein qui remettait en cause les trois projets de ponts défendus par le Conseil général. Il y a déjà sept ans, les députés européens estimaient que  les plans « devaient être revus car ils risquent de violer les directives Oiseaux et Habitat ». Depuis, la Commission des pétitions garde le dossier ouvert jusqu’à abandon du projet. Pas de remise en cause au niveau départemental puisque depuis le 31 janvier 2014, le Conseil général a adopté un projet finalisé pour le soumettre à l’enquête d’utilité publique dans le courant de l’année. Pour Clarisse Heusquin, le Loiret et la France vont se mettre « en porte à faux avec Bruxelles si la décision de la Commission des pétitions n’est pas respectée ».

Thierry Soler, conseiller général du Loiret a détaillé les raisons de son opposition : « loin de résoudre les réels problèmes, ce pont s’inscrit dans une logique de fuite en avant du conseil général. Ce nouvel équipement routier n’aura finalement que des conséquences négatives, par la création de nouveaux flux et l’engorgement d’autres communes. » Pour l’élu EELV  Le modèle économique sur lequel il était basée est aujourd’hui « obsolète et retarde la transition écologique».L’alternative proposée par Thierry Soler, repose sur l’amélioration des infrastructures déjà existantes, une refonte des transports dans le Val de Loire au profit de la qualité de vie et de l’écosystème local. Le budget du projet pourrait ainsi être utilisé à la valorisation et la préservation de ce patrimoine naturel qu’est le Val de Loire.

Pour Jean Sébastien Herpin,la lutte contre ce projet a montré que l’UE n’était « ni abstraite ou lointaine lorsque les députés européens et les acteurs locaux travaillent ensemble et parviennent à faire infléchir des décisions qui aurait des conséquences négatives pour leur territoire ».Enfin, Clarisse Heusquin a rappelé que ce projet « inutile » n’ était pas isolé. D’autres grands projets imposés perdurent comme ceux de l’aéroport de Notre Dame des Landes ou la ligne TGV Paris Orléans Clermont Lyon. Ces grands chantiers sont tous basés sur le postulat d’une augmentation du trafic qui ne se sont pas réalistes. La tête de liste dans l’euro-région Centre-Massif Central a appelé à une Europe plus proche des territoires et des citoyens. Une Europe de proximité qu’elle souhaite incarner.

Une réponse à “La transition écologique, pour préserver le Val de Loire”

  1. Revivez la campagne | Clarisse Heusquin 2014

    […] dans le Loiret. C’est ici, dans cet environnement préservé et riche en biodiversité, que doit se construire le futur Pont de Jargeau. Un projet inutile et imposé, contre lequel luttent les associations locales. Elles ont été […]

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