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  • 24 janvier 2015. Séance d’installation de Toulouse Métropole
    Lancement de la Métropole : la vision des élu-e-s écologistes
    Elle n’en avait que le nom, elle en a désormais le statut.
    Depuis le 1er janvier, la Communauté urbaine "Toulouse Métropole" est devenue une Métropole, en application de la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPAM).
    Le Président de Toulouse Métropole a souhaité marquer ce changement de statut en organisant une séance d’installation en présence de Philippe Saurel, Président de la Métropole Montpellier Méditérannée.
    Voici le verbatim de l’intervention faite par Michèle Bleuse à cette occasion, au nom des écologistes.

    Il y a deux semaines, je préparais quelques mots pour exprimer la vision des élus écologistes pour le lancement de Toulouse Métropole…

    C’était avant ces actes inqualifiables contre des femmes et des hommes, des journalistes et des dessinateurs qui portent et incarnent la liberté d’expression et la liberté de la presse.

    Ce n’est pas le lieu ni le moment de parler de liberté et de laïcité, mais je forme le vœu qu’à notre niveau nous contribuions à répondre à la question : et après ? Et ce sans céder à des discours spécieux qui consistent à dire "liberté, "oui mais", ou laïcité, "oui mais""…

    J’avais prévu Monsieur Saurel de saluer le lien tissé et entretenu entre nos 2 métropoles. J’avais envie de vous dire mon admiration d’écologiste (teintée d’une pointe d’envie) pour les 4 lignes de tramway en service dans l’agglo de Montpellier, qui desservent 7 communes, soit environ la moitié de la population et des emplois de l’agglo. D’ailleurs Monsieur Moudenc, lors de votre visite le 12 janvier à Montpellier vous avez assisté à l’inauguration d’une ligne de tram. Alors qu’ici tout autre projet de tram est remisé au fond du carton !

    Monsieur Saurel, je salue également la mise en place d’une régie publique de l’eau à compter de 2016, que vous avez votée en mai dernier.

    A cette occasion vous avez évoqué l’eau, "ce bien commun du vivant qui part des garrigues du Nord et qui descend jusque sur notre littoral. Sa maîtrise doit être publique et faire le lien entre les territoires. L’eau est un élément essentiel de la vie humaine. Nous devons envisager une gestion durable de l’eau".

    J’avais prévu de vous dire, Mesdames et Messieurs, que les élus écologistes se félicitent de la montée en puissance de notre intercommunalité, avec le passage du statut de Communauté urbaine à celui de Métropole.

    Il s’agit d’un nouveau pallier franchi dans la construction d’une intercommunalité de projet, que les écologistes appellent de leurs vœux.

    Nos 37 communes sont dépendantes les unes des autres et forment un bassin de vie, avec les communautés d’agglo du Sicoval et du Muretain, ainsi qu’avec les autres territoires périurbains. Aujourd’hui la Métropole constitue, plus que jamais, un niveau essentiel dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques publiques cohérentes pour répondre aux besoins des habitants, au-delà du "rayonnement" si souvent évoqué et recherché.

    Mais nous considérons également, comme l’ont mis en évidence les travaux du Conseil de Développement de Toulouse Métropole (Codev), qu’ « il s’agira aussi d’anticiper d’éventuels « conflits d’intérêts »entre une Métropole qui pousserait trop son avantage, et les échelons départemental et régional bousculés dans leurs habitudes territoriales….

    La métropole toulousaine devra faire preuve d’une « responsabilité motrice ", son statut lui conférant probablement des droits, sinon des atouts, mais aussi des devoirs ».

    Néanmoins nous avons des regrets :

    L’architecture institutionnelle de l’intercommunalité est plus achevée que sa légitimité démocratique (il n’y aura pas d’élection au suffrage universel direct des conseillers communautaires avant 2020 – et encore les modalités doivent être confirmées). Nous pourrions également mentionner l’absence de parité de l’exécutif Métropolitain.

    Nous ne comprenons pas que l’on puisse procéder à une réforme territoriale sans l’accompagner d’une réforme de la démocratie locale.

    Nous nous interrogeons d’autant plus que la réforme donne toujours plus de compétences à la Métropole.
    Mais lorsque la Métropole (ex-communauté urbaine) vote par exemple des augmentations d’impôts (nous venons de le faire, c’est d’actualité), elle le fait parfois en contradiction avec des engagements pris devant leurs électeurs par les maires qui y siègent...
    Il ne sera pas longtemps tenable que nous puissions continuer à avoir des débats, au moment des élections municipales, centrés sur nos communes, alors que les décisions principales qui concernent les communes sont prises à l’échelle communautaire. Parce que le message que nous adressons alors aux électeurs, c’est que leur vote n’influe que peu sur les vrais lieux de décisions et que finalement ils peuvent donc s’en désintéresser.
    Et les conséquences ne devraient pas nous surprendre : le désamour de la chose publique.

    Des regrets également concernant la loi dite MAPAM et le « meccano » législatif dans lequel elle s’insère :

    La réforme territoriale a été́ répartie sur plusieurs textes législatifs complexes, ce qui n’a pas contribué à la clarté́ du dossier, ni à son appropriation par les citoyens.

    Pour nous, le fait métropolitain doit être mis dans la perspective d’une vraie régionalisation, afin d’éviter la cohabitation de territoires vainqueurs et de territoires vaincus.

    De même, avoir commencé par le sujet des métropoles avant de fixer l’architecture territoriale générale, ou engager le volet régional sur la cartographie avant de parler des compétences ou d’évoquer les moyens, n’a pas répondu à une approche efficace et logique.

    Concernant Toulouse Métropole :

    Notre métropole mérite une ambition qui soit mieux qu’une simple mutualisation technique ou la coexistence des ambitions municipales. C’est l’intérêt des habitants de notre territoire. Car le passage en Métropole ne dote pas d’un coup de baguette magique notre intercommunalité d’un projet politique. Projet dont nous avons déjà regretté le flou il y a peu, alors notre intercommunalité était encore Communauté urbaine.
    En effet, que ce soit en début de mandat ou plus récemment, nous n’avons pas entendu les priorités qui seraient portées concernant les volets énergie, santé et environnement, alimentation agriculture et nature.
    Nous avons seulement entendu lors des vœux aux personnels de la Métropole et de la Ville, énoncer des priorités relevant des compétences communales. Nous avons seulement retenu, lors du vote du budget, le maintien de grands projets coûteux et non prioritaires pour le quotidien, comme la LGV et le parc des expos. Investissements que les élus écologistes vous demandent de vous abstenir d’engager.

    L’objectif de l’intégration métropolitaine (tel que défini par le texte de loi) et que nous partageons, est bien celui de « l’élaboration et de la mise en œuvre ensemble d’un projet afin de concourir à un développement durable et solidaire de (tout) le territoire régional dans un esprit de coopération ».

    Et au sein de cette co-construction du projet Métropolitain, les apports du Codev ont toute leur place, souvenons nous de la communication de ses premiers travaux du Codev en début de mandat :« Faire Métropole ».
    Ne restons pas entre-nous, entre élus.
    Je me félicite donc de la parole donnée aujourd’hui au Codev, par la voix de sa Présidente Marie-Christine Jaillet, et je forme le vœu que cette parole s’inscrive dans la durée. Car les élu-e-s écologistes se retrouvent dans la proposition du Codev d’inciter à imaginer une Métropole du « mieux vivre ».

    Pour conclure, je note que la presse pose régulièrement la question suivante, ô combien épineuse : quand Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon auront fusionné, quelle sera la capitale de la Région ?

    Comme vous le savez, les écologistes sont peu portés sur la concurrence des territoires.
    C’est pourquoi nos collègues écologistes de la Région Midi-Pyrénées plaident pour une solution à même de mettre tout le monde d’accord - et de rassurer ceux qui s’inquiètent de la marginalisation des territoires ruraux et de la disparition des Départements :
    Un Conseil régional constitué de deux chambres : une chambre représentant les citoyens (élue sur une circonscription unique régionale). Et une seconde chambre territoriale, qui fédérerait les intercommunalités. La Région puiserait ainsi sa légitimité à deux sources : citoyenne et territoriale.
    Les deux chambres seraient dotées d’un organe exécutif commun, et pourraient siéger dans deux grandes villes distinctes. Nos deux grandes villes ….Montpellier et Toulouse !

    L’écoquartier de la Cartoucherie n’aura-t-il d’écolo que le nom ?

    Metro - 29 septembre "Alors que la première pierre du chantier a été posée vendredi dernier, les récentes déclarations de la municipalité laissent à penser qu’une plus grande place sera accordée à la voiture. Une perspective qui inquiète les écologistes."Lire la suite

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    Le Journal Toulousain - 11 septembre "Le 4 septembre s’est tenue à Arnaud Bernard la première réunion publique en vue de l’implantation de systèmes de vidéosurveillance. Vous voulez respecter votre engagement d’augmenter le nombre de caméras (350 en cours d’achat) à Toulouse. J’en prends acte. " Lire la suite

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    20 Minutes - 10 juillet " « Je vais m’acheter plein de tickets d’avance », décide une mère de famille des Minimes en apprenant que son titre Tisséo favori, le « ticket 10 déplacements », va augmenter de 50 centimes au 1er septembre pour atteindre 13, 40 €. L’autre inflation notable frappera l’abonnement mensuel classique, généralement financé pour moitié par les employeurs, qui coûtera 46, 80 €, soit 3 € de plus." Lire la suite

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    2ème partie de cette émission visible en suivant ce lien

    Conseil municipal

    Le prochain Conseil municipal se déroulera le 26 septembre à partir 9H30 à l’Hôtel de Ville. Les réunions du Conseil sont ouvertes au public et retransmises en vidéo sur le site de la Ville.