Le choix de la sobriété énergétique et des pratiques durables

Aux vues des conséquences présentes et à venir de la raréfaction des ressources et du changement climatique, il est indispensable que les départements mobilisent tous les outils dont ils disposent pour élaborer une politique locale de transition écologique. Elle devra prendre en compte la nécessaire sobriété en ressources et en énergie, l’orientation vers des pratiques durables, la préservation ou la restauration des écosystèmes, une protection efficace de la biodiversité.

Pour remplir ces objectifs, le département doit mettre en place des actions et programmes volontaristes selon ses compétence, au niveau de l’aménagement de son territoire, l’agriculture, la lutte contre la précarité énergétique, l’action sociale par le biais du RSA, la gestion et valorisation des déchets.

Agriculture et aménagement du territoire

Le département doit orienter l’agriculture vers des pratiques économes en eau et en hydrocarbures et soutenir une agriculture paysanne, sobre et créatrice d’emplois.

De nouvelles pratiques économiques et solidaires qui participent à la transition écologique

Ces nouvelles pratiques fournissent des environnements efficaces pour accompagner les personnes en difficulté ou en situation précaire, offrant des possibilités de formation, de réinsertion, de restauration du lien à l’autre, qu’il soit humain ou non, de reprise de contact avec l’environnement au sens le plus large. Le département devra veiller à développer ces pratiques d’une part et à les articuler avec l’aide sociale pour lutter contre la précarité, l’exclusion et la solitude subie.

Le département doit s’impliquer afin de développer les jardins partagés, la formation à la permaculture, la construction collective ou réhabilitation de logements avec et pour les sans-abris.

Gestion des déchets

La gestion des déchets ne dispose pas de solution unique et universelle : elle passe par la complémentarité et l’adaptation au contexte local. C’est un problème de mode de vie et de choix de consommation.

La gestion de ces produits, et des déchets qu’ils risquent de devenir, doit intégrer de façon concomitante une large gamme de préoccupations environnementales, sociales et économiques. La prévention des déchets est la priorité absolue, ses possibilités doivent être systématiquement envisagées avant tout choix ou décision dans ce domaine.

Une politique départementale visant à économiser l’énergie et à préserver le climat

La responsabilité des activités humaines dans le dérèglement climatique ne fait plus de doute alors que la raréfaction des ressources énergétiques est largement engagée. Ces constats nous obligent à revoir notre mode de développement et à prendre des mesures qui construisent une alternative énergétique départementale au “tout pétrole”.

 

   
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Fulvia ALLIEVI DOROSZ, militante dès mon plus jeune âge, j’ai toujours pensé que la participation à la vie locale était notre manière citoyenne de contribuer au développement de notre territoire. Installée dans les Yvelines depuis 25 ans et depuis 5 ans sur Versailles, je milite à Europe Ecologie-Les Verts car nous avons besoin du plus grand soutien tant les enjeux qui nous attendent pour notre territoire sont cruciaux : la transition écologique de notre département, l’égalité des territoires, la gouvernance, la participation des parties prenantes. Consultante indépendante sur les problématiques de logistique et de transport, j’interviens auprès des PME/PMI pour les accompagner dans la mise en place d’une organisation plus efficace, notamment par la formation interne et la valorisation des compétences existantes ou encore la prise en compte des nouvelles donnes économiques que sont par exemple la rationalisation des coûts d’approvisionnement ou la gestion des partenaires dans une chaine logistique mondialisée. Je partage mon temps entre conseil en entreprise et enseignement supérieur car je suis convaincue que les deux milieux sont perméables et que nous pouvons contribuer à garder ce lien afin de pouvoir transmettre une vision réaliste qui aidera nos jeunes à mieux comprendre et s’insérer. J’ai la charge par ailleurs d’un master en Développement Durable (CNAM) et la volonté que j’ai et que j’ai transmis aux nombreux intervenants que je sollicite pour ce programme est de former des futurs entrepreneurs, responsables associatifs ou responsables d’unités de production, à une autre vision des choses. Réussir avec un nouveau modèle économique et social, car il ne peut plus y avoir de profit économique sans progrès social et environnemental. Vers une économie plus sobre en énergie, sociale, solidaire, plus simplement, une écologie humaine !

Eric SOUBRANE

Urbaniste, chargé de la protection des espaces naturels

Enfant, j’étais fermement convaincu que les choses étaient immuables, les règles immobiles, que la société était figée, comme prisonnière d’une histoire qui lui échappait et qui se répétait à l’infini… Et pourtant, le monde change. Il change de plus en plus vite. Tout s’accélère ! Torrey Canyon, Bhopal, l’Amoco Cadiz, Tchernobyl, Fukushima... Le monde se meurt. La terre, l’eau, l’air nous empoisonnent.

Aujourd’hui, j’ai acquis la conviction que l’homme n’est pas étranger à cet état des choses. Mais j’ai aussi la conviction qu’il peut l’inverser, que ce n’est pas qu’une fatalité. « Donnez-moi un levier et je soulèverai le monde » disait Archimède. Je crois en l’homme, j’ai foi en Archimède !

Nous pouvons être ce levier. Il est encore temps de sauver ce qui nous reste de vie. Quelle cause peut-être plus exaltante que la survie de notre espèce, de nos enfants, de nous-mêmes ? Les années qui vont suivre vont être le témoin d’immenses bouleversements des équilibres qui régissent notre planète. Imaginez… 95% de notre industrie dépend du pétrole, que ce soit comme source d’énergie ou comme matière première à l’élaboration de produits transformés. Sans pétrole, parce qu’un jour, cela va arriver, et même s’il ne disparaît pas complètement, sans autant de pétrole, c’est toute notre industrie, toutes nos filières, toute notre économie et son organisation qu’il va falloir repenser, remodeler en profondeur, transformer… Ce monde là, c’est à nous de l’imaginer, de le rêver, de le ré-inventer. Soyons-en les artisans, pour un monde meilleur, plus solidaire, une vie plus juste, une terre plus saine.

Installé depuis bientôt 20 ans à Versailles, j'ai choisi d'être candidat pour m'atteler à cette tâche. En effet, je veux contribuer à rendre notre vie meilleure, combattre les aberrations. Dans mon métier, je vois des choses absurdes, qui n'ont pas de sens, des combats dérisoires qui ne sont pas à l’échelle des défis qui nous guettent, un gaspillage de moyens qui me scandalisent. Mais dans ma vie de tous les jours aussi ! Je ne veux pas continuer à manger des fraises en hiver, ou des légumes sans goût à force de traitements et de manipulations génétiques. Tenez, par exemple, prenez une pomme golden aujourd'hui ; elle contient 100 fois moins de vitamine C qu'une ‘transparente de Croncel’ cultivée il y a 50 ans, une orange d’aujourd’hui 21 fois moins de vitamine A, une pêche 26 fois moins, la pomme de terre et l’oignon n’en contiennent plus un gramme ! (Ref. : Philippe Desbrosses, docteur en sciences de l’environnement à l’université Paris-VII). Ne laissons pas passer ça.

C’est pourquoi j’ai décidé de devenir candidat. Et avec les écologistes, car c’est le seul parti à ce jour qui propose un programme politique prenant en compte ces enjeux. J’ai choisi d’être candidat avec EELV, car ce parti est une porte d’entrée dans le champ politique pour toutes celles et ceux qui comme moi, issus de la société civile, se battent pour défendre un projet écologiste et humaniste. L’histoire – récente - de ce parti témoigne de sa réussite à créer une structure politique durable, plus ouverte, plus ancrée que n’importe quel autre parti dans la société et la démocratie.

Matthieu LOIRE, responsable informatique, passionné de culture, coureur en milieu naturel, je suis arrivé à l’écologie petit à petit en regardant le monde qui m’entoure, en m’informant. Je suis convaincu aujourd’hui que la consommation, la croissance sans fin, l’individualisme et le libéralisme ne font pas le bonheur. Les valeurs que nous devons défendre au 21ème siècle, c’est être utile à l’autre, aider l’autre, prendre le temps de rêver, de se dépasser, d’apprendre et de partager. C'est aussi économiser et écouter ce que nous avons de plus précieux. Notre Terre à tous.

Sophie Perroud, 28 ans:  Il y a 5 ans, j'ai choisi d'adhérer aux valeurs de l'écologie politique parce que je suis convaincue qu'elles seules ouvrent la voie vers la sortie de crise sociale, sanitaire, économique et environnementale que nous traversons. Oui, construire une société  juste et en paix avec elle-même, c'est possible! Des solutions écolo et concrètes sont déjà mises en oeuvre tous les jours ailleurs en France et dans le monde. A nous de lancer cette grande transformation du quotidien, à Versailles et dans les Yvelines, pour les générations d'aujourd'hui et de demain: ça commence le 22 mars!