Une urgence sociale et économique #1

La dégradation de l’action publique en matière sociale et de santé augmente la précarité, l’isolement et la détresse d’un nombre croissant de personnes. En lien avec le monde associatif, nous agirons pour préserver la dignité et les droits de chacun. Donner la priorité à la santé environnementale : conditions de travail, pesticides, pollutions de l’eau et de l’air, ondes électromagnétiques… Lutter contre la désertification médicale et créer des maisons de santé publique de proximité, alliant actions de prévention et soins pluridisciplinaires. Donner aux services sociaux les moyens de mieux remplir leurs missions d’accompagnement et de prévention : PMI, aides sociales, à l’enfance, aux adultes, maisons de retraites, aide à domicile. Agir pour un accès effectif aux droits en créant des « maisons des droits » de proximité, en lien avec les administrations et les services sociaux. Accompagner sur le plan social et juridique les personnes en situation de fragilité, pour préserver et renforcer leur capacité d’autonomie. Renforcer les mesures en faveur des personnes handicapées.
Le modèle « produire, consommer, jeter » avec des conditions de travail en dégradation a prouvé ses limites. Donnons la priorité à une économie au service de l’épanouissement de chacun, qui sécurise l’environnement et l’emploi, évite le gaspillage des ressources et de l’énergie. Appliquer des clauses sociales et environnementales dans les marchés publics, notamment pour les collèges. Soutenir des filières
innovantes dans l’énergie, le logement, l’agriculture, la pêche, la déconstruction navale. Adhérer à l’institut de l’économie circulaire. Protéger et transmettre les savoir faire des petites entreprises. Soutenir dans la durée les initiatives et projets d’économie sociale et solidaire, d’éducation à l’écologie. Expérimenter un droit à un revenu universel. Résister au traité

Une urgence démocratique et citoyenne #2

Nos sociétés connaissent une crise dangereuse de la citoyenneté et du « vivre ensemble » : défiance vis à vis des  élus, rejet des partis, abstention et individualisme croissants, montée de l’intolérance et du fanatisme. Nous avons donc plus que jamais besoin d’une démocratie vivante, avec des citoyens acteurs des politiques publiques et de la vie sociale, des élus assumant leurs pleines responsabilités. Redonner du sens à la représentation démocratique et faire du conseil départemental un lieu de véritable élaboration collective et de délibération : Généraliser le scrutin proportionnel à toutes les élections pour une vraie représentation de tous les citoyens. Lutter contre le cumul des mandats pour avoir des conseillers départementaux à plein temps et engagés. Agir pour la Bretagne à 5 départements. Lutter contre la pression des lobbys et les conflits d’intérêt par un engagement des élus sur la charte Anticor. Donner leur place aux citoyens, aux associations et aux syndicats, pour des prises de décision plus adaptées : Consultation des associations compétentes sur les sujets qui les concernent et création de conférences citoyennes de consensus. Droit d’interpellation du conseil départemental par les citoyens et possibilité de référendums locaux d’initiative citoyenne. Favoriser la pratique du breton comme langue d’usage et renforcer l’éducation des jeunes à la citoyenneté en soutenant les projets associatifs et éducatifs. Développer le soutien aux acteurs culturels, porteurs d’ouverture et de rencontre.

Une urgence écologique et environnementale #3

Face à l’urgence environnementale, nous devons engager sans tarder et à tous les niveaux la transition écologique, pour lutter contre les pollutions et le dérèglement climatique, l’effondrement de la biodiversité et l’épuisement des ressources. Nous devons agir pour la préservation et la restauration des écosystèmes, préserver des richesses naturelles qui sont notre bien commun, favoriser des pratiques innovantes, durables, sobres en ressources et en énergie, porteuses d’emplois d’avenir.
Engager la transition énergétique. Orienter le plan climat énergie vers les énergies renouvelables et les économies d’énergie, dans la construction et les transports. Abandonner le projet de centrale à gaz de Landivisiau. Investir dans le ferroviaire de proximité plutôt que la Ligne à Grande Vitesse.
Promouvoir une agriculture de proximité, plurielle et responsable, qui préserve l’emploi et la santé, en abandonnant une « course en avant » productiviste qui détruit l’agriculture paysanne et la nature. Limiter l’urbanisation des terres agricoles. Orienter les aides vers l’emploi, l’environnement, les circuits courts. Produire localement et sans OGM la nourriture pour nos élevages, diminuer l’élevage industriel. Préserver nos paysages, nos côtes et les écosystèmes marins. Reconquérir la qualité des cours d’eau par des contrats d’acteurs ambitieux. Entretenir et reconstituer les talus et préserver les zones humides. Stopper le bétonnage des côtes, œuvrer au respect de la loi littoral. Refuser la pêche en eaux profondes et soutenir les réserves marines. Appliquer les plans de prévention d’inondations et de submersion marine. Développer une gestion non polluante des déchets. Développer leur réutilisation et leur recyclage. Lutter pour la qualité de l’air en visant la fermeture des incinérateurs par la réduction des déchets à la source.

   
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Maryvonne Breton, 58 ans, cadre de santé en retraite, militante associative et syndicale, Pleyber-Christ (EELV) lire la suite...

Michel Le Saint, 57 ans, professeur d’économie, engagé dans différents groupes citoyens, Morlaix (EELV) lire la suite...

Sarah  Noll,  34 ans, chargée de mission en développement local, conseillère municipale à Morlaix, élue communautaire (sans étiquette) lire la suite...

Josselin Boireau, 37 ans, naturaliste, conseiller municipal à Saint-Thégonnec (EELV) lire la suite...  

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