Dépenses publiques: la schizophrénie des candidats UMP

En matière de dépenses publiques, la schizophrénie des candidats de l’UMP est un cas d’école !
Dans notre canton, les candidats UMP M. Vastel et Mme Bataille dénoncent le gouvernement qui « oblige aujourd’hui les collectivités territoriales à faire face à un désengagement de l’État sans précédent« .
Soyons honnêtes, nous partageons ce constat nous aussi. Mais il est pénible d’entendre ce genre de critiques venant d’une famille politique qui a elle-même réduit les dotations aux collectivités territoriales quand elle était au pouvoir. Quelqu’un pourrait-il leur rappeler que leur propre parti défend pourtant une diminution radicale des dépenses publiques ?

Quelques exemples…
François Fillon: « il faut tailler dans toutes les dépenses publiques: 110 milliards sur 5 ans (…) la moitié sur l’Etat et les collectivités territoriales. Ça passe par des mesures qui sont difficiles (…) la diminution des fonctionnaires, l’arrêt d’un certain nombre de politiques publiques qui n’ont pas fait la preuve de leur efficacité »
Alain Juppé: « il faut faire un effort d’économies de cent milliards d’euros sur les finances publiques lors du prochain quinquennat »

Nicolas Sarkozy: « d’ici à cinq ans, il ne doit plus être possible de consacrer plus de 50 % du PIB à la dépense publique »

Comment la droite peut-elle défendre nationalement la baisse radicale des dépenses publiques et s’en plaindre aux élections locales ?
Bref, la position des candidats locaux de l’UMP est illustration du phénomène NIMBY (Not In My BackYard = Pas dans mon jardin !). Ce terme désigne ceux qui défendent quelque chose… mais qui n’en veulent pas chez eux !
L’UMP est-elle pour la baisse des dépenses publiques dans les collectivités territoriales ? Il semble que ça dépende des électeurs auxquels elle s’adresse…

 

   
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Après un voyage humanitaire aux Philippines je prends conscience très jeune de l'importance du don de soi et de la beauté de notre planète. Résolument tournée vers les autres, je me spécialise en droit du travail, obtiens un Master à l'Université Paris XI et entre à l'école de formation du barreau de Paris. Mon métier de juriste en cabinet d'avocats me confronte chaque jour aux difficultés sociales engendrées par les choix politiques désastreux des partis traditionnels (licenciements, chômage...). Mon engagement politique au sein d'EELV est motivé par l'ambition de construire avec tous mes concitoyens un monde respectueux des besoins humains et de l'environnement. Je suis animée par la conviction selon laquelle : "penser global et agir local" est la seule solution pour construire un monde durable. C'est pourquoi je m'implique aussi dans la vie locale et associative (paniers bio, ruches...).

Ingénieur de formation, j’ai travaillé dans l'industrie automobile pendant 9 ans puis dans une entreprise publique depuis 2010. Je suis convaincu que notre modèle économique basé sur la croissance perpétuelle de la production n'est pas tenable. C’est pour moi l’origine réelle des difficultés économiques et sociales de la France et de l’Europe. Les partis politiques traditionnels croient au contraire que la croissance va revenir en démontant notre protection sociale et en baissant les dépenses publiques. Face aux périls écologiques comme le réchauffement climatique et l'épuisement des ressources naturelles, j’ai décidé de m'impliquer à mon niveau. Je suis adhérent d’une association de défense des déplacements à vélo. Je défends la transition écologique de l'économie comme nouveau modèle.

Activiste pour la cause du vélo et du climat, j’habite Châtillon depuis 35 ans, où j’ai été conseiller municipal pendant deux mandats, écologiste très minoritaire opposé à des représentants typiques de la droite affairiste des Hauts-de-Seine. Plus il y aura d’écologistes à l’assemblée départementale, plus ils pourront dévier les projets inutiles, coûteux et nocifs pour l’environnement et la santé que cette assemblée vote régulièrement. Efficacité des déplacements ; territoire mieux équilibré entre activités et logements ; réengagement public dans l’action sociale ; démocratie locale à l’abri du clientélisme et des conflits d’intérêts ; moins de gaspillage pour trouver des financements. Les écologistes ont besoin de votre soutien !

J’habite à Fontenay-aux-Roses depuis 19 ans et suis engagée dans la dynamique politique et associative de ma ville. L'homme n'est pas un prédateur au sein d'une concurrence généralisée, il fait pleinement partie de son environnement. Pour vivre, chacun a besoin de sérénité, d'humanité, de beauté et de diversité dans un environnement que nous devons protéger pour nous mêmes et pour les autres. Utilisons la richesse du département des Hauts-de-Seine pour le bien-vivre de ses habitants dans un environnement non pollué et respectueux de tous sans exception et sans discrimination.

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