Un réseau de transport public digne du 21ème siècle

Le réseau de transport public doit répondre aux besoins de mobilité tout en répondant aux engagements environnementaux.

  • autocar

    Les arrêts doivent être proches des besoins des utilisateurs.

    Pour encourager les personnes à mobilité réduite, handicapés et personnes âgées ainsi que les jeunes parents avec enfants et bagages à prendre les transports publics, une attention particulière sera portée sur les aménagements.
    L’accès aux gares et têtes de ligne de transport public doit être facilité en créant des parkings relais et des parcours sécurisés pour les vélos et piétons. Autorisons le transport des vélos dans les soutes.
    Et, rappelons-le, il faut disposer d’abribus, pour qu’il soit possible et agréable d’utiliser le service même lors d’intempéries.

  • L’amplitude horaire du service.

    L’amplitude du matin au soir devra être large de façon à ne pas provoquer la trop fréquente inquiétude du « dernier bus de la soirée ».
    De 6 heures à minuit, l’activité humaine est constante. Les transports publics de proximité doivent être en mesure de répondre aux besoins de déplacements.
    La fermeture de services après 18 heures ne correspond pas aux besoins nouveaux de déplacements contraints pour les employés, ni aux besoins des entreprises.
    Les déplacements de fin de semaine, notamment pour le week-end doivent être assurés et permettre à tous un véritable accès aux offres culturelles et sportives.

  • La mise en place d’un cadencement horaire sur la journée d’activité.

    L’usager ne doit pas être contraint de compulser une problématique fiche horaire non mémorisable.
    Le service doit être régulièrement réparti pendant la journée. La mise en œuvre d’un véritable cadencement est souhaitable.
    Les services sujets à variantes, les horaires saisonniers, parfaitement déroutants pour l’usager sont à proscrire.

  • Les correspondances.

    La correspondance entre les horaires des trains, des cars et des bus doit être effective.
    Les pôles de correspondance seront généralisés entre les arrêts de trains et les arrêts de bus et les déplacements en mode doux. Cela se traduira notamment par des aménagements d’accessibilité, de confort et de sécurité pour tous les publics

  • La tarification.

    La seule chose positive actuellement, c’est un tarif très faible pour l’usager. Mais cela montre aussi qu’il ne suffit pas de proposer des tarifs attractifs pour que ça marche, il faut proposer un service dont le niveau de qualité permette de rivaliser avec la voiture.
    Au-delà des nécessaires tarifs sociaux, les fortes réductions tarifaires doivent être orientées sur les abonnements de manière à fidéliser les usagers.

  • Le citoyen, usager, doit être informé.

    Pour utiliser un service, encore faut-il le connaître.
    Commençons par informer, promouvons les horaires, l’accueil des usagers, offrons de la « visibilité » de ce service public inconnu du grand public.
    Affichons les horaires d’autocar à jour sur les arrêts, et dans les gares lorsqu’ils ne sont pas concurrents du train, mais complémentaires.
    Nous sommes porteurs de projets d’utilité publique ambitieux, nécessaires et à réaliser dans les plus brefs délais.

  • train

    Remise en service de la ligne de chemin de fer Rouen Evreux via Val-de-Reuil et Louviers.

    Bien que ce projet soit de compétence régionale, le département a son mot à dire.
    Évreux est sans doute la seule sinon l’une des rares capitales départementales à ne pas être connecté à sa capitale régionale Rouen.
    Le projet de liaison TER a été enterré par un utopique et couteux projet de ligne nouvelle à grande vitesse qui ne répond pas aux besoins du quotidien.
    Cette liaison a de plus été victime de l’hostilité au chemin de fer de la part de certaines autorités locales de la vallée de l’Iton, or il est possible de ne pas desservir cette vallée par un tracé par ailleurs plus direct.
    Le bassin de vie qui nous concerne est remarquable (Pont-de-l’Arche-Alisay, Val-de-Reuil, Louviers, Acquigny, Gravigny).
    Le potentiel de déplacement est considérable. Nombre de trajets journaliers : 7 200 Rouen, Val-de-Reuil, Louviers, à comparer aux 5 000 trajets quotidiens Rouen-Paris.
    Nous avons le devoir de relancer l’étude de ce projet sur des bases nouvelles, en adaptant le tracé aux besoins du public et en s’ouvrant aux nouveaux choix technologiques, trains ou tram-train.

  • Remise en service de la ligne de chemin de fer Pont-de-L’arche Etrépagny via Romilly, Pont-St-Pierre, Fleury sur Andelle et Charleval.

    Sans ignorer la compétence régionale concernant ce projet, nous devons être force de proposition.
    Il est nécessaire de commencer enfin à étudier sérieusement l’usage que l’on peut faire de l’emprise ferroviaire existante avant d’être mis devant le fait accompli de sa disparition en vertu de la lamentable politique fret menée conjointement par l’État et SNCF.
    Donner à la population de la vallée de l’Andelle le service de transport public dont elle a besoin afin relier correctement son bassin de vie à ses proches voisins et à Rouen et Evreux n’est plus pour nous, une utopie.

   
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