Destruction de terres agricoles : pas de compensation possible

Le conseil général des Yvelines envisage des mesures compensatoires écologiques qui ne compensent pas vraiment. Quand le diable se cache dans les détails…

En matière d’espace naturel, il ne peut pas y avoir de mesure compensatoire, il ne peut y avoir que de l’évitement (bref éviter de faire n’importe quoi). Et commençons à appliquer cela sur le projet de nouvelle zone commerciale de Montesson, extension qui va tuer le commerce de centre ville de Montesson et Sartrouville. Ne laissons pas ce joli mot d’écologie à des gens qui ne savent pas ce que c’est.

exemple (non relié à Montesson pour les surface mais la logique est identique) pour expliquer
Au départ, vous avez 50 Ha de friches, 100 Ha agricole et 50 Ha de bois,
on rase 10 Ha de bois pour une route, 40 Ha agricoles pour une grande surface

à la fin avec les mesures de compensations prévues, on aurait
40 Ha de bois, plus 10 Ha agricole qui se transforme en forêt, on aurait toujours 50 Ha de bois, la conclusion est « compensation ok » pour la forêt
il reste 100 – 40 – 10 soit 50 Ha agricole, le conseil propose de convertir 50 Ha de friches en terrains agricoles et la compensation est jugée ok

la question est qui compense les 50 Ha de friches qui ont une vocation de:
– réserve de biodiversité
– perméabilité à la pluie permettant d’alimenter les nappes phréatiques
– tampon climatique et accessoirement puits de carbone

et là le CG78 bugge, une compensation serait de prendre 50 Ha de centres commerciaux et de les transformer en terres agricoles et là bon courage, il faut des sommes d’argent folles, beaucoup de temps et des quantités de travail phénoménal

La compensation en termes d’espaces naturels est impossible. Les friches sont nécessaires parce qu’elles abritent des espèces protégées, rares, menacées.

 

mante

La aussi il faut apprendre à faire plus (s’il est prouvé que c’est absolument nécessaire) avec aucun espace détruit en plus. Les mantes religieuses par exemple, parviennent à se maintenir parce qu’il reste encore un petit peu d’espace naturel, les friches sont une richesse qu’il faut accompagner et pas forcément exploité.

Le principe de la compensation des impacts des aménagements sur les milieux naturels, impose, en principe, aux porteurs de projets de compenser leurs impacts, une fois toutes les mesures d’évitement et de réduction prises. Le soucis c’est que les décideurs en place considèrent qu’une friche c’est une zone perdue, NON C’EST UNE RICHESSE dont le climat, nos enfants, les espèces protégées ont besoin.

 

   
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Carmelo

Les informations ici présentes sont relativement pertinentes et intéressantes. J'ai beaucoup, cet article est vraiment bien ficelé et cela nous permet d’y comprendre un peu plus car le sujet est moins évident qu’il n’y semble. Valentin Pringuay /

Dominique LUANGPRASEUTH Enseignante, 57 ans, mère de 4 enfants adultes, je sais que l’honnêteté intellectuelle, la connaissance, sont accessibles quand on y met un peu de volonté. L’écologie, ne se réduit ni aux arbres, ni aux piafs ou même aux grands tétras, que j’adore, mais à l’intelligence et la beauté! La crise est là. Et évidemment elle n’est pas que financière. Le gâteau est plus petit. Soit on s’arrache les parts soit on partage avec responsabilité et innovation. La barbarie ou la civilisation: le combat n’est jamais totalement gagné.

Bruno BORDIER J’ai 45 ans et j’ai toujours vécu dans le département des Yvelines où je suis né. Ingénieur Telecom en reconversion, mais aussi dirigeant associatif dès l’âge de 16 ans, je souhaite aujourd’hui m’engager dans la vie de notre canton. Je suis convaincu qu’il est possible d’agir, ici aussi, sur les enjeux environnementaux sans oublier l’humain dans un département riche mais inégalitaire. Je suis fier et heureux d’être associé à Dominique, cette élection permettra un véritable ancrage de la parité dans l’institution départementale qui en a grand besoin.

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