LE BESOIN DE PROXIMITE EN MATIERE SOCIALE ET DE SANTE

Les domaines du social et de la santé sont le pôle d’activité le plus important du département (155,8 millions d’euros en 2011 soit 42 % du budget de fonctionnement en 2011 et de l’ordre de 50 % en 2015).
Dans ce domaine, les seniors constituent une grande part des dépenses : près d’un quart a plus de 60 ans et leur nombre va continuer d’augmenter d’ici à 2020.

Les dépenses sociales correspondent, aux besoins spécifiques des seniors ; en termes d’accompagnement de soins médicaux ou à la personne et d’aide à domicile, en terme de logement, en terme de transports collectifs, d’accessibilité aux soins, d’accessibilité aux équipements et d’activités socioculturelles.

Le département a aussi d’autres domaines de compétence et d’intervention.
La maternité, la petite enfance, l’enfance et la famille (tant sur le plan santé, rythme de vie), l’éducation, la prévention santé, le logement social, que le handicap qu’il ne faut pas oublier et l’insertion sociale.

L’action sanitaire et sociale du département permet ainsi de traverser des étapes difficiles dans la vie, de trouver un soutien extérieur, souvent associatif, moral, médical ou matériel, pour anticiper une difficulté ou la surmonter dans le cadre de la proximité et de l’action collective de proximité.

Il faut développer les équipements de santé et les accès aux soins.
En effet la répartition actuelle des équipements de santé si elle est relativement satisfaisante fait néanmoins apparaître que le pays du Perche est une zone sous dotée en médecins généralistes.
En effet il y a 35 médecins recensés selon l’agence régionale de santé Basse-Normandie en 2011 dont 66 % a plus de 65 ans ! (Il y a 7,2 médecins pour 10 000 habitants, alors que au niveau national nous avons 11,1 et 6,9 dans l’Orne).

Il est urgent de remettre au centre de la politique de santé la recherche du bien commun. Aux intérêts privés de l’industrie du médicament et aux multinationales pharmaceutiques, nous opposons la transparence, la prévention des maladies, l’éducation pour la santé et les médecines douces.

Nous voulons une médecine accessible pour tous les habitants.

Chaque année, toujours plus d’enfants et de jeunes sont touchés par les cancers, les agriculteurs par les maladies enfin reconnues comme professionnelles. La mortalité due aux maladies non transmissibles (de civilisation *) dépasse depuis 2000 celle des maladies infectieuses. Les nouveaux cas de cancer ont doublé depuis 30 ans. Les couples rencontrent des difficultés à concevoir des enfants. Les allergies, l’asthme, l’obésité et le diabète explosent.
Réduction des pesticides, interdiction de certains produits chimiques, meilleure alimentation…

Investir dans la prévention, c’est répondre à la crise sanitaire et apporter une solution innovante à l’enjeu du financement de la santé. Les maladies chroniques représentent 60% des dépenses.

Prévenir, plutôt que guérir !
C’est s’attaquer à la surconsommation, augmenter la qualité de l’alimentation locale (bio si possible) issue des circuits courts (AMAP, Collectif percheron,..), et s’attaquer à la surfacturation de médicaments : chaque année, nous dépensons 17 milliards de plus que les anglais pour nos médicaments. Autant que le déficit de la sécu ! Oui à la prévention, non à une rente pour les industriels de la santé.

La logique comptable va dans le mur et est socialement injuste. Déjà près d’un quart des Français renonce à se soigner ou diffère ses soins pour des raisons financières. Une situation absurde qui renforce l’injustice de la crise sanitaire : l’obésité est deux fois plus élevée chez les ouvriers (14 %) que chez les cadres, et ces derniers ont une espérance de vie de 10 ans supérieure.

Et comme il faut bien partir de la base pour aller vers le haut, et du local pour aller au global, voici les solutions que nous proposons :

LES SOLUTIONS ECOLOGISTES, ICI ET MAINTENANT POUR LE DEPARTEMENT :
 Lutter contre la pollution chimique en lançant un grand plan Chimie saine  permettant d’encadrer strictement l’utilisation de pesticides. Les perturbateurs endocriniens tels que le bisphénol A doivent être définitivement interdits (*voir Les perturbateurs endocriniens, Une bombe à retardement  page 284 du livre précité de Stéphane Foucart et « le Monde, « L’Europe irresponsable » du 7 mars 2015, page 20).

Développer l’éducation à l’équilibre alimentaire, généraliser le bio, à commencer par les cantines scolaires, réglementer drastiquement la publicité à destination des enfants.

Lutter contre le poids des lobbys – industrie pharmaceutique, chimique, agroalimentaire, sucre, alcool – et protéger par la loi les lanceurs d’alerte.

Pour une démocratie sanitaire : associer à la gestion des politiques de santé les malades, leurs familles, les personnels soignants, les personnels administratifs, toutes les collectivités territoriales, la mutualité.

Organiser un service départemental d’éducation et de promotion de la santé, et mettre en place une politique de santé environnementale et de santé au travail.

Assurer la couverture du territoire du département par la médecine générale et par la création de maisons de santé pluridisciplinaires.

Moderniser l’hôpital public en le sortant d’une logique comptable : remise en question de la tarification à l’acte, suppression des franchises.

Reconnaître les médecines non conventionnelles (ou douces) et leurs limites, en ayant pour elles les mêmes exigences que la médecine conventionnelle.

Le département agit quotidiennement dans la proximité pour le bien-être des ornais :
La solidarité, la justice sociale et la protection de la famille sont les valeurs soutenues par le département.

Mais l’économie solidaire reste à développer.
L’action sanitaire et sociale du département permet ainsi de traverser des étapes difficiles dans la vie, de trouver un soutien extérieur, souvent associatif, moral, médical ou matériel, pour anticiper une difficulté ou la surmonter dans le cadre de la proximité et de l’action collective.

Dans l’intérêt d’une bonne santé des habitants et d’un environnement sain, nous voulons porter ces orientations au sein du département, structure de proximité par votre soutien : SANS VOUS RIEN NE SE FERA, AVEC VOUS TOUT DEVIENT POSSIBLE, tout peut changer pour une meilleure convivialité et un mieux vivre ensemble dans notre canton de Bretoncelles.

* Voir le livre de Stéphane Foucart, La fabrique du mensonge, Denoël 2013 ou folio actuel n°158

   
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Fanny Seidenbinder, Conseillère municipale, représentant la commune de Ceton au Parc Naturel Régional du Perche, membre de la commission tourisme au Parc, comme sur la CDC Val d‘Huisne.   Quatre décennies d’engagement associatif  autour des Droits de l’Homme, de la justice sociale, de l’équité pour un monde plus équilibré aux richesses mieux réparties,  active entre autre auprès de Amnesty international, des mouvements pour la paix, la plateforme Paradis Fiscaux et Judiciaires, l’entraide au sein d’instances religieuses. Œuvre pour faire avancer les idées vers un monde plus harmonieux où l’Homme vit en respectant les équilibres et les limites naturelles.

Jean-Paul Daveau, juriste en immobilier, en urbanisme et en droit de l’environnement, au service du logement social et résidentiel, j’œuvre pour la compréhension de la règle de droit. Depuis 20 ans, je transmets mes compétences en formation initiale spécialisée en gestion locative et copropriété, et en formation continue. Vingt ans d’engagement associatif autour de la participation du citoyen à la vie publique et à l’éveil d’une prise de conscience collective environnementale. Passionné d’écologie, je mets mes compétences et connaissances au service de l’intérêt général local. (« Perche Avenir Environnement », « Terre de Liens ».) Veille avec vigilance à l’application effective des textes sur l’environnement et l’urbanisme, au sein du Conseil Départemental de l'Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST) à la préfecture d’Alençon, et du Groupement régional des associations de protection de l’environnement (GRAPE) à Caen. Partisan d’une écologie politique la plus large possible, du mieux vivre ensemble, dans des écosystèmes en interaction permanente. Œuvre pour un nouveau civisme local prenant en compte les aspirations de la population.

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