Gouvernance, éthique et participation citoyenne

Les départements ne sont pas exempts de la crise démocratique que connaissent les institutions politiques : abstention, perte de confiance dans l’action politique et dans les élu-es suite à des “affaires”, incompréhension concernant les différents échelons de collectivités. Nous aspirons au renouvellement des pratiques politiques et démocratiques .

Si nous sommes favorables à la disparition des départements dans le cadre d’une nouvelle organisation territoriales plus proche des habitants, notre présence dans cette élection n’est pourtant pas incohérente. Nous avons toujours fait le choix d’investir les institutions en parallèle de leurs actions sur le terrain et dans les associations. Les départements ont aujourd’hui encore des compétences essentielles sur les questions de solidarités, d’insertion. Ils sont un échelon sur lequel s’appuyer pour faire avancer la transition écologique sur les territoires.

Le défi est donc de préparer l’avenir, de mettre en place une organisation capable de mettre en oeuvre des politiques efficaces.

Dès aujourd’hui, il s’agit de pouvoir transformer les politiques publiques départementales. La vision productiviste et « croissantiste » de la gauche historique a fait la preuve de son inefficacité sociale et de sa dangerosité environnementale. Nous prônons donc une vision nouvelle du développement de la société. Cependant ces considérations ne doivent pas nous faire perdre de vue que, la droite et la gauche, ça n’est pas la même chose.

Partant de ce constat, l’enjeu pour nous est donc :

– De s’opposer à la conquête de départements par la droite qui conduirait à des politiques encore plus dures ;

– De rendre les politiques départementales plus écologiques : prise en compte de l’environnement, plus de démocratie comme facteur d’efficience, des politiques sociales en cohérence avec une vision plus globale de la société ;

– De préparer l’évolution institutionnelle et la suppression progressive des départements.

Vers plus de démocratie

Le mode de scrutin actuel est particulièrement anti-démocratique, il favorise le bipartisme. C’est pour éviter ce déséquilibre que nous souhaitons mettre en place la proportionnelle pour cette élection via un scrutin de liste départementale.

En dehors des périodes électorales, les écologistes proposent, pour favoriser la démocratie et l’implication des citoyens d’instaurer au niveau départemental :

-­‐ Le droit d’interpellation des citoyens vers le conseil départemental ;

-­‐ Le droit de référendum d’initiative locale ;

-­‐ La simplification des procédures mais aussi la lisibilité de l’action publique

-­‐ Les élu-es écologistes s’engagent par ailleurs à présenter chaque année un bilan de mandat.

Vers plus d’efficacité

L’efficacité, c’est de construire avec les citoyens les solutions et pas uniquement de les consulter sur les questions qui les préoccupent. Pour cela, les écologistes s’engagent à :

– Mettre en place dans leur canton un conseil des acteurs du territoire ;

– Consulter régulièrement les électeurs du département ;

– Renforcer l’intercommunalité, pour traiter au bon niveau certaines compétences comme la gestion des collèges, le ramassage scolaire. Il est primordial de placer le citoyen au cœur des réformes pour une gouvernance participative de proximité ;

Plus de proximité

Pour plus de proximité, les écologistes proposent d’inscrire la politique départementale dans une vision renforçant le rôle et la place des intercommunalités. En particulier en désignant en son sein des référent-es des intercommunalité qui assurent un lien avec le territoire.

 

Nos propositions phares

Instaurer des conseils de citoyens/usagers des services du conseil général à l’échelle des cantons

Les élu-es écologistes s’engagent à mettre en place dans leur canton (et au niveau départemental s’ils en ont les moyens) un conseil des acteurs du territoire pour les accompagner tout au long de leur mandat.

Le référendum et le droit d’initiative locale :

Le droit d’interpellation des citoyens : à partir d’une pétition signée par 5% d’habitant- es issus de plus de 10% des communes du département, la demande est abordée en séance publique du conseil départemental.

Le droit de référendum d’initiative locale : à partir d’une demande signée par 15% d’habitant-es issus de plus de 20% des communes du département.

Une gestion nouvelle, plus démocratique et plus efficace des politiques sociales

Mieux organiser la cohérence en matière d’action sociale et médico-sociale :

l’impact des différentes réformes passées génèrent des fractures territoriales, nuisant à la cohérence des interventions du parcours social, professionnel et de santé. Il en résulte des interventions fragmentées dont la séquence correspond rarement aux besoins globaux des citoyens.

Organiser le décloisonnement des politiques sociales, d’hébergement et de l’autonomie au sein du département : C’est une nécessité avant tout sociale mais également économique. Une juste articulation avec le conseil régional est nécessaire pour faire cohabiter le développement économique et social régional et l’action sociale départementalisée. Pour remédier au cloisonnement des politiques sanitaires et sociales, une plus grande cohérence sera recherchée dans la programmation et les financements de l’Agence régionale de santé.

La réorganisation des politiques sociales locales doit privilégier l’intérêt des citoyens et leur implication aux décisions publiques.

Il s’agit de prendre en compte chaque résident du département non plus comme un bénéficiaire d’une prestation d’action sociale mais comme un acteur disposant d’une capacité délibérative.

   
...

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RDV de campagne

Rencontre dans le quartier de Mourroussin
Agenda
Rencontre festive au Coulomé
Actualités Agenda
Dimanche 15 marsCarte
Réunion publique à Montégut
Agenda
Mercredi 11 mars Salle de la mairieCarte
journée des droits de la femme
Agenda
Projection-débat Film: "Une histoire banale" au Café Gascon AuchCarte
Réunion Publique à Aubiet
Agenda
Lundi 16 mars au Foyer rural à AubietCarte
1er tour des élections départementales
Agenda
Place de la Libération, AuchCarte
Soirée conviviale et festive
Actualités Agenda
Apéro-dinatoire Halle VerdierCarte
DSC_1029
Basti-soupe
Actualités Agenda
Samedi 7 mars Place de la cathédrale AuchCarte
Rencontre Garros - Auch 2 et 3
Agenda
Réunion publique Salle polyvalente du Garros 18h00 - 19h30Carte

Virginie Spadafora Environnementaliste, 32 ans Après une expérience de 5 ans acquise au sein de cabinets d’urbanistes, j’ai créé en 2010, mon entreprise qui assure la rédaction des volets environnementaux des documents d’urbanisme sur des communes rurales. Je m’implique également dans diverses associations en lien avec l’environnement, la transition, le culturel pour élargir et approfondir cette vision territoriale de façon plus locale.Gersoise d’adoption depuis 4 ans, je souhaite mettre à profit ces expériences au service du canton dans le cadre de l’assemblée départementale. Positionner le citoyen, l’environnement et le patrimoine gersois au cœur des décisions. Promouvoir un département écologique, solidaire, dynamique et proche de ses citoyens.  

Philippe Le Goanvic
Depuis une douzaine d'années, je suis installé à Montégut  près d'Auch je me suis impliqué dans de nombreuses associations tant sportives qu'environnementales. J'ai été candidat pour le cantonales de 2011 et les législatives de 2012.
C'est la problématique du changement climatique qui m'a amené à m'intéresser à l'écologie politique. Tout en pensant global, je veux agir localement.
Je souhaite partager mes convictions écologistes et les mettre en œuvre sur le canton au profit de tout le département gersois. Pour moi il est essentiel que nous protégions notre lieu de vie dans le partage et la solidarité, c'est l'engagement que je veux prendre.
 

Magali Krakengerber, enseignante, 42 ans. J’enseigne en collège depuis une dizaine d’années et mon métier me pousse à regarder l’avenir en face. En effet, cet avenir est celui qui sera réservé à tous les jeunes adolescents que je côtoie chaque jour. J’aspire à apporter mon dynamisme, ainsi que ma volonté de construire le meilleur avenir qu’il soit pour ma région tout en gardant à cœur les soucis du présent tels, par exemple, le manque de transports publics entre les différents villages gersois ou l’isolement des personnes âgées.

Jean-Paul Golfier, Agriculteur 45 ans. Marié, père de 3 enfants, après 5 années dans l’encadrement de personnes en difficulté, puis 10 ans cadre dans une entreprise de travaux forestiers, je me suis installé dans le Gers comme agriculteur en élevage de gibier. Je côtoie dans tout le Gers de nombreuses personnes impliquées dans la gestion de la faune sauvage. Beaucoup sont sensibles aux problématiques environnementales et cherchent au niveau local des solutions à la disparition du petit gibier. Engagé en 2014 aux élections municipales, j’ai touché du doigt les enjeux et le potentiel de la politique pour améliorer nos conditions de vie.

Voter par procuration

Vote par procuration 2